Durant la journée de vendredi, les militants FFS, structurés dans la section de la commune de Aïn Zaouia, ont organisé leur congrès pour élire le premier responsable local du parti.
L’ouverture du congrès dédié à la mémoire de feu Aissat Rabah, ancien président de l’APW de Tizi Ouzou, assassiné le 12 octobre, s’est faite en présence de nombreux invités représentant les comités de villages, les associations ainsi que les élus du FFS des communes limitrophes. Aussi, pour donner un caractère éminement politique à ce congrès, le neuvième dans la wilaya de Tizi Ouzou, des cadres de la formation d’Ait Ahmed ont été délégués par la direction du parti afin de superviser le déroulement des travaux scindés en deux sessions.
La première, comme il fallait s’y attendre, a servi de réitérer les positions du parti sur les sujets d’actualité, notamment la prochaine élection présidentielle. A ce sujet, l’animateur national, en l’occurrence, M. Brahimi, a informé l’assistance que son parti a décidé du boycott actif de l’élection du 9 avril, selon lui “le FFS a fait le choix des forces qui luttent pour une vraie démocratie”. Quant au président de l’APC de Aïn Zaouia, dans son intervention, il a mis l’accent sur les difficultés de son exécutif pour assurer un développement durable pour sa commune “du fait, affirme-t-il, ce qui est accordé comme projets à la commune s’est avéré dérisoire pour répondre aux attentes de nos administrés répartis sur 33 villages”. Dans l’après-midi, conformément aux dispositions arrêtées par les instances du parti, ce représentant de la fédération a invité les militants à installer les commissions de validation du mandat et contrôle électoraux.
Au terme d’une opération de vote à laquelle ont participé 72 militants, Kaci Ramdane a été élu au poste de 1er secrétaire devant son concurrent Youcef Berkani, lequel a fait preuve de beaucoup de sportivité à la proclamation des résultats. A signaler enfin que la restructuration au sein du FFS se fait à un rythme jugé un peu lent, ce qui dénote que le vieux parti de l’opposition n’a plus les assises qui ont fait de lui auparavant la première force en Kabylie.
B. S.