Le P-DG de Dahli appelle les banques à s’impliquer davantage

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A cet effet, le P-DG de Dahli a lancé un énième appel aux institutions financières, qui, à ses yeux ne s’impliquent pas assez dans le financement des grands projets et n’aident pas les investisseurs : “J’appelle les banques à participer davantage à la réalisation du projet Alger – Médina qui, il ne faut pas l’oublier, est un projet pharaonique et une première en Algérie.

Mais ces dernières sont méfiantes car l’affaire Khalifa hante toujours les esprits, ajouter à cela qu’en Algérie il n’y a pas de véritable culture d’investissement, et cette opération est la première chez un privé.”

Abdelouahab Rahim enchaîne et fustige les institutions économiques: “Comment se fait-il que les investisseurs étrangers trouvent des facilités déconcertantes à investir en Algérie alors qu’un Algérien de souche a du mal à voir son projet, petit ou grand soit-il, à se concrétiser alors que le Président Bouteflika et le Premier ministre lancent de multiples appels aux enfants de l’Algérie afin de venir investir et participer au développement économique et social du pays. Il faut être clair, il y a actuellement un monopole sur l’investissement en Algérie et certains préfèrent importer que d’investir.”

Concernant la création de l’Union nationale des investisseurs, le P-DG de Dahli dira : “J’ai jugé opportun de mettre en œuvre cette union pour rassembler les investisseurs algériens, mais hélas le projet n’a pu se concrétiser faute d’agrément, même si cette réunion n’est pas un forum pour le patronat.”

Il insistera de ce fait sur l’attitude des institutions économiques qu’il juge incompréhensible, d’où le prolongement de la date de l’opération de l’emprunt obligataire jusqu’au 26 février qui, rappelons-le, a été fixé entre le 11 janvier et le 12 février 2009 avec une durée d’un mois.

Rappelons que l’émission porte sur un montant de huit milliards trois cent millions de DA avec une durée de sept ans et la souscription minimale est fixée à deux obligations, soit un montant de 20 000 DA et le taux d’intérêt peut aller jusqu’à 6,75 %.

Hacène Merbouti

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