Après onze ans de tergiversations et d’atermoiements lors desquels il y a eu quatre reports à des sessions ultérieures et des pourvois à la Cour suprême pour requalification des accusations par certains accusés, l’affaire dite des 147 milliards de la DEC de Béjaïa, qui remonte à 1998 et qui devait être jugée jeudi par le tribunal criminel près la cour de Béjaïa a été retirée du rôle de la session criminelle et renvoyée à la chambre d’accusation qui aura, commentent les avocat, non seulement à revoir les intitulés des accusations mais à instruire à nouveau l’affaire de bout en bout. Cette décision a été prise conformément à l’arrêt de la Cour suprême du 22 novembre 2006 qui n’est arrivé au parquet de Béjaïa que tout récemment, en tout cas bien après l’établissement du programme de la première session criminelle de l’année 2009. Ainsi par cet arrêt du 22 novembre 2006 qui est arrivé à Béjaïa en 2009, la cour suprême qui donc se rétracte, selon les dires des avocats, annule ses propres arrêts du 16 janvier 2003 et du 1 décembre 2004 qui ont confirmé les accusations de la chambre d’accusation. Beaucoup ont déploré la lenteur prise par cette affaire qui est maintenant à sa onzième année et qui a vu trois de ses mis en cause quitter ce monde avant d’être jugés. En ce qui concerne les autres accusés, leurs avocats plaident l’allègement leur attente et si, parmi eux, il y a des innocents qu’on les réhabilité dans des délais raisonnables.
B. Mouhoub