“L’Algérie est devenue la poubelle de la planète”

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Il enchaîne “comment voulez-vous que le secteur se développe s’il n’y a pas de logistique, de repères. Cette expérience est un test et on l’a fait pour développer l’activité mais ça n’a pas marché. Que voulez-vous ? Néanmoins, je continue mes investissements en Algérie. Ce pays auquel je veux du bien”. Le P-DG de Dahli fustige la loi qui régie l’activité commerciale et le laxisme qui entoure le secteur, “l’Algérie est devenue la poubelle de la planète, le marché informel a tout englouti en Algérie. je vais être clair, en France ils ont des standards mais j’en suis persuadé à l’avenir le secteur va se développer. Une cliente nous a traités de voleurs. Je lui donne entièrement raison, nos produits sont à 30% moins cher ailleurs mais ce sont des produits contrefaits vendus sur le marché informel et dès qu’une discipline s’instaure on peut espérer le développement de l’activité”, aussi, il dira que cette expérience est une franchise, Carrefour n’a investi aucun centime, c’est Hardis qui a mis de l’argent sur la table “nous apprenons, on a acquis une expérience dans le domaine”.

Concernant l’emprunt obligatoire, le P-DG de Dahli se dit plutôt serein “nous avons demandé 8,3 millions DA. Commençant à prendre ce qui se présente, le reste on fera avec”. “Je ne marche pas au budget de la République, Alger Medina est un méga projet, une première en Algérie, ce n’est pas comme le disent certains, un projet touristique pour les Algériens, peut-être pour les étrangers”. Le P-DG de Dahli n’a pas jugé le moment opportun pour communiquer des chiffres concernant l’emprunt obligatoire. “Ce sont les banquiers qui sont au courant, néanmoins, je vous communiquerais les résultats le moment venu, le 26 mars à la fin de l’opération”, conclut-il.

Hacène Merbouti

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