En effet, avant-hier, les camarades de Abdeslam ont joué de malchance, eux qui ont fourni leur meilleur match de la saison sans parvenir à prendre les trois points qui auraient pu les propulser à la seconde place au classement. Durant la première période, les capés du technicien français qui ont opté pour l’offensive à outrance ont étranglé d’entrée leurs adversaires qui se sont cantonnés en défense avec pas moins de neuf joueurs derrière, ne laissant devant que Bourahli.
Une domination outrageuse ponctuée par de nombreuses actions dangereuses notamment trois occasions qui méritent d’être signalées. La première a été signée à la 17’ par Derrag qui reprenait de la tête un centre de Meftah qui passera légèrement à côté des bois du gardien usmiste. La seconde fut l’œvre de Bensaid qui trouvera à la 21’ Zemmamouche au bon endroit pour s’emparer du cuir, avant que Berramla ne s’offre à son tour, un caviar.
C’était à la 34’. Mais l’Oranais qui a fait le plus dur en mettant dans le vent le dernier défenseur, se fera chiper in extremis le ballon des pieds par le portier usmiste.
Le reste du temps ne donnera rien en dépit des nombreuses autres occasions qui se sont présentées aux Jaune et Vert. De Retour des vestiaires, on assistera au même scénario qui a prévalu en première période avec des Canaris, toujours entreprenants et qui ne tarderont d’ailleurs pas à mettre en difficulté la muraille usmiste dès la 48’ sur une incursion de Achiou qui servira sur un plateau, Bensaid lequel ratera de peu sa reprise. Sept minutes plus tard, sur une autre action similaire, le même Bensaid se fait bousculer dans la surface adverse et obtint un penalty. Mais Hocine Achiou chargé d’exécuter la sentence ne réussira pas dans son œuvre, puisque son ballon ira mourir sur le poteau droit de Zemmamouche. Quatre minutes plus tard, le même Zemmamouche sera sauvé, de nouveau, par son poteau, gauche cette fois-ci, sur un tir de Meftah à l’intérieur de la surface de réparation.
Quelques instants après, c’est au tour de Achiou de voir son tir croisé du droit passé légèrement à côté de la cage de la formation usmiste qui ne s’est procurée durant tout ce temps qu’une seule occasion par Bourahli qui bien servi par le rentrant Hamidi, ratera, à un quart d’heure de la fin, son face-à-face avec Chaouchi en expédiant sa balle dans les décors. Le reste du temps sera encore une fois entièrement dominé par les canaris qui se sont offerts deux autres bonnes occasions par l’intermédiaire de Azuka et Meftaf, le tir de ce dernier a frôlé la transversale de Zemmamouche. Mais les dieux des stades ont décidé que ce classique entre la JSK et l’USMA d’ailleues d’un bon niveau technique se soldera sur un score vierge.
Un résultat qui fait évidemment les affaires des Rouge et Noir, notamment sur le plan moral, eux qui restent sur deux défaites de suite. Quant aux canaris, ils se souviendront certainement longtemps de ce faux pas au sujet duquel il y a vraiment de quoi nourrir des regrets d’avoir raté le coche de se propulser à la seconde place au classement, un nouveau faux pas, qui vient s’ajouter aux cinq autres concédés à domicile depuis le début du championnat. Six contre-performances qui pourront peser dans le décompte final. Mais au delà du résultat ayant sanctionné la partie malgré son enjeu, ce qu’il faut retenir, c’est l’excellent fair play qui a prévalu tout au long de la rencontre que ce soit sur le terrain ou dans les gradins.
S. Klari
