Un séminaire s’est tenu hier à Sour El Ghozlane pour la mise en œuvre des recommandations du ministère de la Santé concernant les activités de transplantations rénales à partir de cadavres.
Ce regroupement qui a vu la participation de plus d’une cinquantaine de médecins dialyseurs et néphrologues des wilayas du centre, à savoir Boumerdès et Bouira, a été organisé par la direction de la santé de Bouira. Selon le professeur Si Ahmed du CHU de Blida, il s’agit là d’endiguer un problème de santé publique : “ Actuellement seul 08 à 10% des dialysés reçoivent des dons de leurs proches… Le prélèvement d’organes sur des cadavres est une alternative fondamentale pour les patients nécessitant une greffe de rein… et nous sommes condamnés à réussir cette activité pour éviter des transferts très coûteux à l’étranger. ”
Pour M. Lamouri, directeur de la santé de la wilaya de Bouira, l’objectif est de “… soustraire définitivement le patient de la machine. Les 185 hémodialysés de la wilaya à Bouira seront certainement réconfortés de savoir que leur souffrance peut disparaître grâce aux prélèvements d’organes sur des cadavres. D’ailleurs, il n’y a pas seulement que les hémolialysés qui bénéficieront de ces transplantations.
Cornées, foies, pancréas et bien d’autres organes vitaux peuvent être prélevés sur des cadavres et l’équipe du CHU de Blida est favorable pour nous relayer et prendre en charge nos patients.” interrogé sur la grève des médecins généralistes, le DSP nous dira que le taux de grève enregistré par ses services est de l’ordre de 5% : “ Seuls deux établissements ont été légèrement touchés par ce débrayage, il s’agit de ceux de M’chedellah et de Bouira.”
Hafidh. B