Orientée tôt vers la vie active, une bonne partie a opté pour un métier dans les deux modes de formation : résidentiel ou apprentissage. Le premier avec un effectif de 336 stagiaires, répartis sur 19 sections, figurent ceux qui suivent des formations exercées par les artisans comme l’électricité en bâtiment, plâtrerie… L’autre catégorie s’est vue offrir une seconde chance pour l’obtention d’un diplôme dans l’une des différentes spécialités de l’habillement.
Une aubaine pour le futur diplômé pour s’installer à son propre compte.
Le travail de la fille ne se limite plus de nos jours à la couture seulement mais elle opte pour la plupart du temps pour une formation dans une filière mixte telle que la comptabilité, le secrétariat, l’informatique… des métiers réservés jusque-là à la gent masculine. Par ailleurs, l’apprentissage, cet autre mode de formation, se taille la part du lion puisqu’il englobe une quarantaine de spécialités avec un effectif de plus de quatre cents apprentis et qui couvre particulièrement cinq (05) communes, Ighil Ali, Boudjellil, Aït R’zine, Béni Mellikèche et Tazmalt. Ce mode de formation en plus du fait qu’il soit de moindre coût, intéresse plus de jeunes et présente des avantages considérables tels que l’assurance, un présalaire et même des possibilités d’être recrutés en tant que salariés une fois la période de l’apprentissage achevée. L’effectif des stagiaires, tous modes confondus, connaît une progression continue et la priorité est donnée pour le lancement des formations dans les métiers manuels, de l’artisanat et les filières basées sur le savoir et les nouvelles technologies. Les travaux publics et bâtiment occupent une place prépondérante au sein du CFPA.
Après avoir connu des perturbations dues aux multiples actions de protestations et de grèves pour dénoncer les insuffisances et autres blocages, le centre de formation de Tazmalt a subi un lifting avec l’affectation d’un nouveau directeur en la personne de M. Ghanem qui a réussi, en un temps record, la mise en place d’un entourage favorable ainsi que l’instauration d’un climat sain et favorable, et ce, grâce aux efforts conjugués du personnel enseignant et administratif.
L’établissement est un joyau à préserver pour servir les futures générations.
Des Apprentis exploités
Même si le service apprentissage est à féliciter pour sa disponibilité et son suivi régulier des apprentis, ces derniers se trouvent, par contre, exploités par certains employeurs sans scrupules qui, au lieu de leur inculquer le savoir pour lequel ils sont inscrits, les malheureux se retrouvent, malgré eux, affectés à d’autres travaux qui n’ont aucune relation avec la formation suivie. Une tâche supplémentaire pour ces apprentis avides de savoir qui acceptent cette punition de peur d’être renvoyés par ce genre d’employeurs qui continuent de considérer les apprentis comme des “esclaves”.
Achiou Lahlou