La BEDE pilote un projet similaire dans le Sud algérien au village de Béni Izguène dans la wilaya de Ghardaïa. A Talza, un «plan de développement concerté» est en phase de mise en œuvre. Une association a engagé un pari avec une famille ; ce dernier consiste à «faire vivre cette famille nombreuse du produit de sa terre». Sachant la nature schisteuse du sol et l’aridité du climat de la région, réussir ce pari serait un modèle à suivre.
Dans le cadre des activités relatives à la fête de l’olive, une délégation importante composée du directeur des services agricoles de la wilaya de Béjaïa, du directeur de la Conservation forestière d’Akbou, du président de la Chambre d’agriculture et de son secrétaire général et d’autres cadres, s’est rendue à la «ferme» Talamzida» située en contrebas du village Tiniri.
Sur place, M. N. Boulahouat, enseignant en France et membre de l’association BEDE et accompagnateur de la famille, a expliqué à la délégation les caractéristiques et les avantages des nouvelles techniques introduites dans cette ferme dans le but d’exploiter au mieux les richesses hydriques et naturelles du milieu. «Zéro perte, zéro énergie» est l’idéal que se sont fixés les animateurs de ce projet. Le directeur de la DSA a fait plusieurs remarques et observations lors de l’exposé in situ de M. N. Boulahouat, relatives aux avantages de l’introduction de la technique de «la poche en pierre» en remplacement de la cuvette traditionnelle pour l’irrigation des arbres fruitières, notamment l’olivier.
L’introduction de la charrue Kassine adaptée à l’agriculture de montagne, a suscité un vif intérêt chez les présents qui bénéficieront d’une formation gratuite dispensée par un professionnel français.
Bachir Sadi
