Ainsi, tous les élèves qui prennent les moyens de transport pour rejoindre leurs établissements scolaires, notamment les collèges et les lycées de Draâ El-Mizan et d’Aït Yahia Moussa, ne déboursent aucun sou.
Cette décision a été prise par l’exécutif communal afin d’accompagner ces élèves dans leurs études et aider leurs parents car, dans cette commune, la quasi-totalité des familles sont démunies.
Les chiffres obtenus lors d’élaboration de la carte sociale de cette municipalité déshéritée ont prouvé qu’Aït Yahia Moussa est l’une des communes les pauvres de la wilaya de Tizi Ouzou.
Néanmoins, pour toucher tous les villages, les autorités déploient des démarches auprès de l’action sociale afin de renforcer le ramassage scolaire en bus parce que le parc roulant communal, composé essentiellement de camions aménagés est vétuste.
Certains véhicules encore en circulation datent des années 80. Si dans certains villages, le transport est garanti aux collégiens, le comité de village Taduldi de Tafoughalt a soulevé ce manque au sein de leur localité en disant que des collégiens continuent à parcourir plus de six kilomètres à pied en aller retour pour rejoindre leurs classes.
Pour cette revendication, les responsables locaux auraient accepté de mettre à la disposition de ce village un camion aménagé.
En tout cas, à Aït Yahia Moussa, une attention particulière est accordée au secteur de l’Education quand on sait qu’à titre d’exemple plus de soixante poêles à mazout ont été mis à la disposition des écoles primaires alors que le combustible (fuel) n’a manqué durant tout l’hiver.
Amar Ouramdane
