D’ailleurs, ce dernier était présent le jeudi après-midi et s’il n’était pas venu la veille, c’était pour ne pas mettre mal à l’aise les intervenants qui, peut être, ne se seraient pas exprimés librement. En tout cas, la présence d’Amar Mezdad, même symbolique, a réconforté tout le monde.
Quant au programme tracé, il a été respecté à la lettre et toutes les communications ont été données et ont suscité de chauds débats sans parler des lectures qui ont eu lieu le premier jour, dans la soirée, dans un milieu convivial au salon d’honneur de la Maison de la culture.
Les invités sont venus de tous les coins de la Kabylie, surtout de Tizi Ouzou et de Bouira, en plus de ceux de Béjaïa. Quant aux organisateurs, ils étaient radieux et ont exprimé leur satisfaction légitime d’autant plus que cette rencontre est la première du genre. D’ailleurs, on pense déjà à la prochaine édition qui sera consacrée au premier romancier algérien, feu-Belaïd Ath Ali. Enfin, signalons que l’engouement du public à participer à des chauds débats est un signe révélateur quant à l’intérêt que portent les Kabyles à leur culture et promet un bel avenir pour l’évolution et le développement de leur littérature.
Amastan S.