19 meetings au programme de Fawzi Rebaine

Partager

Ali Fawzi Rebaine, président de AHD 54, entamera sa campagne électorale depuis Tlemcen demain. Ainsi le candidat de AHD 54 à la présidentielle animera 19 meetings avant de clôturer sa campagne dans la wilaya de Tipaza. Aussi, la capitale n’a pas été retenue par le candidat dans son programme de campagne pour des raisons inconnues. Se montrant convaincu mais loin d’être convaincant, le « lièvre » de la campagne tentera d’expliquer son programme, lequel à première vue est vague et opaque, et il faut vraiment savoir lire entre les lignes pour soutirer le fondement des ses idées qui lui ont fait défaut en 2004 où il n’a récolté que 0,6 % des suffrages exprimés. Sauf armé de baguette magique et encore, l’opticien qui vise la magistrature suprême se déclare seul opposant au candidat Bouteflika, méprisant du reste les quatre autres candidats.

Aussi, le chef de AHD 54 dira : « On ne dispose pas de moyens suffisants pour animer plus de meetings ajouter à cela la durée courte de la campagne électorale », avant de fustiger l’administration : « A l’heure où je vous parle, je n’ai pas encore reçu le budget destiné à chaque candidat pour mener sa campagne électorale ».

Aussi, des meetings seront animés par les délégués du parti à travers le territoire national.

Concernant les parrainages réunis, le candidat à la présidentielle dira : « Le nombre de signatures, à savoir 97 000, publié par le Conseil constitutionnel est erroné, car j’ai pu réunir 128 000 parrainages selon les huissiers de justice ». Sur un autre registre et concernant le rôle que jouera la Commission politique de surveillance des élections présidentielles, Rebaine est formel et tire à boulets rouges sur Teguia : « La commission ne dispose d’aucune crédibilité, les discours que tient son coordinateur sont des paroles en l’air, elle n’apportera rien durant le scrutin ». Avant de se retourner contre les médias lourds : « Je déplore le traitement réservé par la télévision et la radio à notre parti qui est marginalisé vis-à-vis des autres candidats ». Concernant son poids durant ces élections, Fawzi Rebaine ne mâche pas ses mots et reste optimiste : « J’ai préféré participer à l’élection présidentielle pour le bien de la nation, je ne suis pas un antidémocrate ni partisan du boycott ».

Rebaine qui attaque ses adversaires sous un angle plutôt méprisant n’adhère guèrre à la thèse qui alimente les discours comme quoi « les dés sont pipés » vu que l’enjeu du 9 avril prochain vaut la chandelle. Pour lui, les choses sérieuses commencent demain à Tlemcen, une ville du reste acquise au candidat Bouteflika dans sa majorité absolue.

Hacène Merbouti

Partager