Rassemblement des délégués syndicaux devant la DE de Béjaïa

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Les représentants syndicaux des enseignants venus des quatre points de la wilaya de Béjaïa ont réitéré à l’occasion leurs revendications socioprofessionnelle. Dans ce sillage, ils demandent le règlement effectif de leurs problèmes socioprofessionnels.

La goutte qui a fait déborder le vase a été, selon le SETE de Béjaïa, “les entraves de la tutelle quant à la célébration du 8 Mars”. A ce propos, s’indigne-t-on, “les travailleuses de la wilaya de Béjaïa ont été privées de marquer cette journée en raison du refus de la directrice de l’éducation de mettre à la disposition de la commission des œuvres sociales cinq établissements scolaires, abritant habituellement ce genre de manifestations.” Paradoxalement, soutient-on, ce même responsable aurait délivré des autorisations à des associations “extra éducation” pour fêter la Journée mondiale de la femme dans l’enceinte même des établissement scolaires, et ce, souligne-t-on, à titre “lucratif”. Pour le SETE de Béjaïa, la directrice de l’éducation “n’a ménagé aucun effort pour ramener la stabilité tant recherchée dans le secteur.” Pour preuve, souligne-t-on, “nombre de problèmes des travailleurs posés, présumés réglés, attendent leur concrétisation sur le terrain.” Par ailleurs et parallèlement à cette action de protestation des délégués syndicaux affiliés au SETE de Béjaïa, les enseignants du lycée d’Adekar ont, de leur côté, observé un arrêt de travail de deux jours, lundi et mardi. Pourquoi ? Selon un syndicaliste de l’établissement, les postes vacants “départ en retraite” au niveau de l’établissement ne sont à ce jour pas remplacés. Il en est de même, ajoute-t-il, des adjoints d’éducation mutés ailleurs et qui n’ont pas été remplacés, ainsi que des problèmes, poursuit-il, de fonctionnement constatés au niveau de la cantine.

D’après lui, des logements de fonction seraient toujours squattés par des enseignants alors que ces derniers auraient bénéficié de logements sociaux. Cela, s’indigne-t-il, aux dépens de leurs collègues parqués dans des réduits de quelques mètres carrés dans l’enceinte du dortoir.

S. S.

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