A Béjaïa, dans les cafés, restaurants et dans la rue tout court, on ne parle que de ce face-à-face entre la JSMB et la JSK d’aujourd’hui.
Le nul ramené du Sénégal face à l’ASC Yakaar (1 à 1) a gonflé à bloc toute la population béjaouïe qui ne jure que par les siens.
Ils sont tous persuadés que leurs préférés vont sortir victorieux et rester aux basques du leader sétifien, l’ESS, qui a réussi à porter son avance à six points sur la JSMB à la faveur de sa victoire sur le CRB (2 à 0) à Sétif. Par conséquent, il faudra cravacher dur pour sortir victorieux. Même si les « Canaris » ont été contrariés devant les Libyens d’Ahly de Tripoli en se faisant battre sur le score de 2 à 1 dans le cadre du 2e tour, ils n’ont pas encore abdiqué. Ils se déplaceront à Béjaïa avec la ferme intention de ne pas perdre. Rien n’est tranché pour le moment.
A Bab-El-Oued, la fête qui devait être célébrée au stade de Bologhine a laissé place à la tristesse à la suite de la nouvelle que ce traditionnel derby de la capitale va se jouer devant des gradins atrocement vides.
Aucune saveur ! Nos matchs de football sont devenus une simple corvée qu’il faut accomplir, et ce pour achever le présent exercice au plus vite avant le 21 mai prochain.
Les supporters des deux camps vont certainement se contenter des images que diffusera la Télévision nationale.
Ce derby ne vaudra donc que par son résultat technique. A cette allure, tous nos matchs vont se jouer à huis clos. Conséquence, c’est un manque à gagner flagrant pour nos clubs.
De plus, après chaque sanction, le club, au bas mot, déboursera 20 000 DA. Il est clair que nos matches sont en train de perdre de leur saveur.
