Vers la délocalisation du CEM frères Oudni

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Selon, le maire, une commission pour faire le choix de terrain se déplacera incessamment pour choisir le site qui conviendrait à ce futur collège. Le CEM frères Oudni improvisé dans un établissement du primaire au début des années 80 ne répond ni aux besoins des élèves ni autres normes qu’on peut facilement imaginer. “C’est une boite à sardines”, a dit un responsable parti en retraite.

Effectivement, à chaque fois qu’il est choisi comme centre d’examen du BEM, les encadreurs trouvent d’énormes difficultés même à rejoindre les salles dans ce labyrinthe.

Il faut dire que même pour les séances d’éducation physique, les élèves parcourent plus d’un kilomètre avec tous les dangers qui pourraient leur arriver en empruntant la RN 25 jusqu’au stade communal.

En tout cas, il faut dire que cette décision de réaliser un autre établissement de remplacement a été bien réfléchie.

D’ailleurs, c’est le seul collège de la commune qui n’a pas les structures adéquates quand on sait que les autres CEM, celui de Tafoughlat, de Tachtiouine, et d’Iâllalen offrent beaucoup plus de confort aux collégiens bien qu’ils soient implantés dans les villages. En tout cas, dans cette commune, le secteur de l’éducation a connu des progrès considérables : un lycée de mille places récemment inauguré, quatre collèges, et quinze écoles primaires. Au lendemain de l’indépendance, il n’y avait presque aucune école primaire.

A Tafoughalt, à titre d’exemple, la génération d’après l’indépendance avait étudié dans les salles léguées par la SAS alors que les collégiens des années soixante ont tous goûté à l’internat au CEM Krim Rabah de Draâ El Mizan. Quant aux lycéens internes, ils n’ont quitté les lits du lycée Ali Mellah, que l’an dernier.

Amar Ouramdane

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