Depuis, chaque 19 mars, coïncidant avec la signature des accords d’Evian, puisque c’est lui qui avait mené les pourparlers pour le cessez-le-feu, ce musée accueille du monde. Mais, il faut dire que ce lieu hautement historique et symbolique, est laissé à l’abandon à telle enseigne que des dégradations y ont été enregistrées. Heureusement, les Associations «Les Amis de Krim Belkacem» et «Tharwa n’Krim Belkacem» veillent sur lui. Ces dernières années à chaque occasion, ces associations n’ont cessé de demander à ce qu’il soit classé patrimoine national. Le 19 mars dernier, M. Ould Ali Hadj, en sa qualité de directeur de la Culture, a annoncé que, désormais, ce statut est donné au musée Krim Belkacem. Information qui nous a été confirmée par Omar Moussi, président de l’Association «Les Amis de Krim Belkacem d’Aït Yahia Moussa».
“C’est dimanche que nous sommes invités à la wilaya pour signer un document dans ce sens”, nous a confié par ailleurs notre interlocuteur. “Nous saluons cette initiative car nous avons demandé depuis la création de notre association à ce que le musée devienne patrimoine national”, s’est réjoui Omar Moussi. Effectivement, c’est un geste apprécié pour tous car avec ce statut, le musée sera bien entretenu et pris en charge. Il faudrait peut-être penser à implanter au chef-lieu de la commune une plaque directionnelle montrant la localisation exacte du musée qui se trouve au village de Tizra Aïssa, lieu de naissance du “Lion des djebels”.
Car, beaucoup de visiteurs intéressés par la visite de ce lieu trouvent des difficultés pour le localiser surtout quand ils viennent des autres wilayas du pays.
Dans le même ordre d’idées, il est temps de penser comment ériger un mémorial à la mémoire de ce grand héros de la Révolution au niveau du chef-lieu à l’instar de celui dédié au colonel Ali Mellah au chef-lieu de Tizi Gheniff. Qui aura alors l’honneur de prendre cette initiative tant attendue ? Telle est la question qui reste posée.
Amar Ouramdane
