La Dépêche de Kabylie : L’activité de vendeur d’articles de friperie que vous exercez, est-elle un créneau rentable ?
Nabil : Dans l’ensemble oui, malgré les difficultés rencontrées notamment avec les services de la direction du commerce.
A savoir ?
L’obligation qui nous est faite d’afficher impérativement les prix ou encore l’interdiction de vendre les sous-vêtements alors que c’est un habit comme tout autre.
Y a-t-il une période creuse et une période faste pour la vente de ces produits ?
En général, la veille des fêtes et de la rentrée scolaire, il y a un engouement particulier et entre les deux périodes de l’hiver et de l’été, les seules périodes existantes en Algérie, à savoir la fin février et le début mars, l’activité marche au ralenti car ceux qui avaient achetés les habits d’hiver attendent avril pour acheter les habits de demi-saison ou encore ceux d’été.
D’après-vous, les clients sont-ils contents de la présence de boutiques de friperie ?
Absolument du moment que les prix sont diamétralement opposés et, à voir le nombre de personnes qui nous rendent visite quotidiennement, dénote l’importance de notre présence sur le terrain.
La différence des prix est-elle importante ?
Bien-sûr qu’elle est importante du moment qu’elle va du simple au triple.
A titre d’exemple ce chemisier vaut 350 DA chez-moi et peut-être 1000 à 1200 DA neuf.
Vous avez le choix lorsque vous vous approvisionne ?
Selon les importateurs et les commerçants aussi. Moi par exemple je n’achète pas par ballots mais plutôt à la pièce et comme ça j’ai l’embarras du choix.
Je ne prends que ce qui m’intéresse et que je jugerai rapidement vendable.
Entretien réalisé par A. Gana