Ouverture prochaine d’une antenne Ansej

Partager

Une antenne Ansej (Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes) ouvrira incessamment ses portes à la rue Ahmed-Graba à Akbou, selon le chef de la daïra, S. Nacer. Elle couvrira les daïras de Tazmalt, Ighil Ali, Seddouk, Ighzer Amokrane et Akbou. Cette action s’inscrit dans le cadre général de la dotation de la commune d’Akbou en services publics dans la perspective de sa promotion prochaine au rang de wilaya déléguée. Aussi, d’autres structures suivront, notamment des antennes CNEC et ANGEM en ce qui concerne les dispositifs d’aide à l’emploi et à l’insertion professionnelle des chômeurs. Notons que l’ANGEM dispose actuellement d’un bureau au niveau de l’APC d’Akbou. Cette structure sera dotée de tous les moyens humains et matériels nécessaires pour un fonctionnement autonome, ce qui sous-entend, selon notre interlocuteur, que “cette antenne traitera les dossiers qui seront déposés à son niveau du début de la procédure jusqu’à la fin”. Ainsi, les postulants à ces dispositifs économiseront certainement du temps et de l’argent dans leurs démarches et la pression intense qui s’exerce sur l’antenne de Béjaïa diminuera. Dans ce sens, il est utile de rappeler que les postulants aux crédits dans le cadre de l’ANSEJ consacrent des journées entières et déboursent de grandes sommes d’argent à l’occasion des innombrables déplacements qu’ils effectuent à Béjaïa et lorsque la procédure n’aboutit pas, la facture s’avère des plus lourdes ! La mise en œuvre de la PRR occasionnera à coup sûr le dépôt de plusieurs dossiers au niveau de cette antenne vu que les projets individuels inclus dans les PPDRI y seront inscrits au titre des dispositifs ANSEJ, ANGEM, CNAC et autres. Notons, entre autres, que cette politique (PRR) présente l’opportunité de voir les propositions individuels contenues dans les PPDRI acquérir force loi et devenir imposables aux tiers dès que le PPDRI sera approuvé par la commission technique de wilaya. Une clause qui ne manquera certainement pas de booster ces dispositifs.

B. Sadi

Partager