La commune de Mechtras accuse un énorme retard pour assurer une meilleure couverture sanitaire à ses habitants, puisque depuis sa création, seules deux unités de soins ont été réalisées, une au chef-lieu et une autre dans la localité d’Aït Imghour.
Au demeurant, la revendication des autorités locales ne souffre d’aucune équivoque, à savoir une réalisation en urgence au moins d’un établissement hospitalier de proximité (polyclinique) tant les conditions sont réunies pour le faire.
Selon le président de l’APC, M. Haliche, “un tel projet ne profitera pas seulement à la population de Mechtras, mais également aux communes limitrophes, à l’exemple de Tizi n’Tleta et de Assi Youcef”.
Le même responsable se dit prêt à offrir toutes les facilités pour concrétiser le projet, notamment en prenant en charge l’un des aspects qu’entrave des fois le développement local, celui relatif à la disponibilité des assiettes foncières.
De ce côté-là, l’APC de Mechtras saura à travers son exécutif comment choisir le site idéal pour mettre en œuvre une infrastructure sanitaire.
Justement, à cet effet, le maire de la localité a saisi officiellement le directeur de la Santé de la wilaya pour répondre éventuellement à la doléance exprimée il y a fort longtemps par les administrés de la commune.
Sinon, il faut savoir que les populations rurales de la daïra de Boghni n’ont que l’EPSP pour recevoir les soins lorsqu’il s’agit en particulier d’urgence, ce qui a engendré une forme de saturation de ses services au vu du nombre de cas traités quotidiennement par les urgentistes.
M. H.
