Les entreprises réalisatrices ne se bousculent pas pour prendre en charge des chantiers dans ces zones rurales. Car, les entrepreneurs jugent qu’ils rencontrent de grands problèmes pour amortir leurs dépenses.
Les deux établissements scolaires, à savoir un collège de type base 5 et un lycéen de mille places n’ont pas été épargnés par ce manque.
Finalement, après plusieurs appels d’offres, le premier c’est-à-dire le CEM base 5 a trouvé preneur. Les travaux ont été lancés depuis près d’un mois. Cet établissement viendra renforcer ce secteur.
Ainsi, dès la réalisation de ce CEM, la commune de M’kira aura quatre collèges. “C’est suffisant pour accueillir les élèves dans de bonnes conditions. Les collégiens des villages de Taka et les hameaux environnements n’ont plus à se déplacer jusqu’au chef-lieu au CEM Frères Boufateh”, nous a confié une source locale. Indubitablement, ce qui est attendu dans cette municipalité est le lancement du lycée.
“Vraiment, le lycée urge quand on sait que les élèves doivent se déplacer jusqu’à Tizi Gheniff.
Et il ne faut pas oublier que notre commune présente un manque en matière de ramassage scolaire”, a ajouté notre source.
Pour le moment, on peut dire que le secteur de l’enseignement primaire est le plus nanti en cantines scolaires où tous les enfants déjeunent gratuitement.
Le projet qui urge aussi est le lancement d’une cantine pour le CEM frères Boufateh.
Les autorités de M’kira ont tout fait pour avoir ce projet. Notons enfin que les résultats scolaires aux examens dépassent de loin la moyenne de la wilaya.
A titre d’exemple, le CEM base 3 a obtenu la quatrième place au BEM, l’an dernier.
Amar Ouramdane
