Les ambulances interdites d’accès aux urgences

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Si on devait choisir de tomber gravement malade, on opterait pour les horaires, loin de visites aux malades. Malheureusement, lorsqu’un accident survient, il ne choisit ni l’heure ni le lieu.

Les blessés, quant à eux, n’ont d’autre choix que de se rendre aux urgences de l’hôpital. Si, en temps normal, les véhicules de la Protection civile arrivent à joindre, tant bien que mal le service, entre treize heures et quinze heures le problème est tout autre. La sirène hurlante ne semble avoir aucun effet sur les oreilles des spécialistes du stationnement gênant que rien ne dissuadent d’accaparer la voie publique.

La circulation automobile est si dense qu’il faut parfois un quart d’heure pour traverser cette rue d’une centaine de mètres. Les lieux étant étroits et les aires de stationnement inexistences, les visiteurs ayant des malades hospitalisés n’ont d’autre choix que de se garer, dans le moindre petit espace disponible.

Les fourgons de transport, pour ne rater aucun client, élisent domicile devant la sortie de la structure hospitalière, créant souvent un bouchon inextricable. S’ensuit alors un concert de klaxon pour inciter les propriétaires de véhicules gênant à quitter les lieux. Tant de bruits dans un lieu où le silence doit être de rigueur, ne contribuent nullement au repos des malades alités dans les services, situés à une vingtaine de mètres de la route. Il faut parfois attendre qu’une âme charitable daigne faire l’agent de l’ordre pour arriver à dégager les lieux.

Et c’est ainsi tous les jours que Dieu fait. L’hôpital, se trouvant loin de l’agglomération, la régulation de la circulation n’est pas du ressort de la sûreté de daïra dont la tâche est de s’occuper de la ville. Il ne reste plus qu’à doter la structure hospitalière de suffisamment d’agents de sécurité qui éloigneraient les intrus ou alors déplacer carrément, l’entrée des visiteurs vers un endroit où il y aurait moins de désagréments.

A. O. T.

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