Cet établissement postal était autrefois l’antenne de Maâtkas, la poste mère. Il devient par la suite un établissement détaché et assure ses services par un effectif assurant leur travail admirablement et avec un accueil chaleureux selon le témoignage des clients. L’établissement postal est classé recette troisième degré.
Il est agencé dans les locaux restreints où les usagers rencontrent beaucoup de difficultés pour effectuer leurs des retraits et autres opérations. Car le bureau de poste manque durement d’affectif humain car il est encadré par trois employés assurant décemment leur besogne dans un lieu totalement réduit pour une population avoisinant les 19000 habitants. De ce fait, des files humaines se forment tous les jours au niveau des guichets. Il sont reçus convenablement par des fonctionnaires quoiqu’ils soient dépassés. “Nous sommes toujours reçus avec un sourire grand comme ça par les employés.
Avec un effectif aussi réduit, ils accomplissent magnifiquement leur travail. La poste est pleine de clients mais ils savent comment s’en occuper.” A dit un enseignant. Pendant que les employés s’occupent comme il se doit des clients, un facteur sillonne tous les villages de Souk El Tenine : Le secteur d’Aït Izid, de Tighilt Mahmoud et surtout le grand village Sidi Ali Moussa en distribuant le courrier maison par maison. Il assure son travail d’une manière exceptionnelle tout au long de l’année, en hiver sous la pluie comme en été en pleine chaleur. Le hic, c’est qu’il ne peut pas toucher à lui seul, tous les hameaux et bourgades le même jour. “La poste de Souk El Tenine distribue les lettres et les mandats avec un seul facteur. Il rencontre des difficultés pour toucher tous les villages le même jour.
Je trouve ça aberrant, à ma connaissance les responsables doivent recruter un autre facteur pour que les citoyens reçoivent leur courrier à temps.” A dit un citoyen de Sidi Ali Moussa. En définitive, l’extension ou la construction d’un autre établissement postal est une nécessité et ce, dans l’intérêt des usagers et des employés.
Amar Ikkour
