L’apiculture en déclin

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Albert Einstein disait que lorsque l’abeille disparaîtra, il ne restera plus que 4 ans à vivre à l’homme. S’il avait raison, cela pourrait bien être un autre signe d’alerte ou la fin d’une ère… C’est le début du printemps, et les propriétaires des colonies d’abeilles se frottent les mains pour cueillir les essaims sortant des ruches mères. Cette période est propice à la reproduction des colonies les plus prospères. Des cellules à reines sont produites. Peu de temps avant la naissance des reines, l’ancienne reine quitte la ruche surpeuplée avec la moitié des effectifs de toutes les catégories d’ouvrières pour former un autre essaim : au moment du départ, toutes les ouvrières se sont gavées le jabot de provisions composée de nectar des fleurs ou d’autres matières végétales, elles ne peuvent donc pas piquer ; un essaim est donc inoffensif et le reste en principe tout le temps de son voyage. Avec le premier essaim partira la reine fécondée. L’essaim cherchera à trouver un autre abri pour établir sa ruche ou, plus rarement, en créera une ex nihilo sur la branche d’un arbre, sur une falaise… Dans la ruche, la première reine qui naît tue immédiatement toutes ses rivales qui sont encore dans leurs cellules (sauf dans les colonies très importantes où les abeilles doivent préserver les jeunes reines afin d’essaimer encore deux fois). Il ne peut, en effet, y avoir qu’une reine par colonie. Une semaine plus tard, elle effectue son premier vol nuptial. Une colonie peut produire, entre le début du printemps et le début de l’été, jusqu’à trois essaims, ils sont dits respectivement primaire, secondaire et tertiaire. Ces informations nous sont parvenues d’un propriétaire de ruchers qui ajoute : “L’apiculture est pratiquée par mes ancêtres, et je dois la transmettre à mes enfants, tout en préservant les anciennes méthodes avec lesquelles on les cultive”. M. H. B. dira : «Cette pratique est un loisir indispensable qui m’assure un repos moral rarement retrouvé, pour cela je ne peux m’éloigner d’elle quel que soit mon métier». Même si ces dernières années le miel se fait de plus en plus rare, en parlant de miel de qualité bien sûr, les apiculteurs de Takerboust ne désespèrent pas de relancer cette activité qu’est l’apiculture. En se référant à ces propos, on peut dire que l’intérêt de l’apiculture ne se résume pas au miel, mais il assure un rôle psychologique pour ceux qui aiment Dame nature !

B. B.

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