Les barrages font le plein

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Ainsi, le barrage d’Oued Lakehel enregistre près de 17 millions de mètres cubes sur les 30 qu’il peut contenir. Le barrage de Tilesdit est à 100% de ses capacités depuis le 15 janvier dernier, soit 167 millions de mètres cubes. Un ouvrage qui alimente irrigue 2 200 hectares du plateau d’El Esnam et 4 800 hectares de la vallée du Sahel, dont 1 200 hectares dans la wilaya de Béjaïa. Soit au total 7 000 hectares. Le nouveau barrage de Koudiat Acerdoun a atteint les 95 millions de mètres cubes sur les 640 qu’il peut contenir, et ce, depuis sa mise en service en septembre 2008. Ce barrage verra le projet de transfert de ses eaux opérationnel lors du premier trimestre 2010. La première tranche de ce projet alimentera Aomar, Kadiria, Lakhdaria en plus de plusieurs communes de la wilaya de Tizi-Ouzou. La deuxième étape prévoit l’alimentation des communes de la wilaya de Bouira et de M’sila, et à ce propos on apprendra que le choix de l’entreprise chargée de cette réalisation a déjà été effectué.

La troisième phase de ce projet de transfert des eaux qui est actuellement en cours de lancement, concernera la commune de Bir Ghbalou et plusieurs communes de la wilaya de Médéa, et notamment la future nouvelle-ville de Boughezoul. Le barrage de Koudiat Acerdoun permettra l’irrigation d’une partie est de la Mitidja qui s’élève à près de

18 000 hectares, ainsi que 1 000 hectares dans la vallée des Issers. Il faut dire que la pluviométrie enregistrée durant cet hiver a atteint une moyenne de 600 millimètres.

Une moyenne satisfaisante lorsqu’on sait que durant toute l’année 2000, année la plus sèche, seuls 192 millimètres avaient été enregistrés. Durant la première décade de ce mois d’avril, le taux de pluviométrie a atteint les 57 millimètres, alors que durant la deuxième décade 30 millimètres ont été enregistrés. A ce propos, les précipitations qui se sont accumulées ces dernières 48 heures ne manqueront pas d’augmenter les ressources hydriques et les nappes phréatiques pour aborder sereinement la saison estivale et permettre une récolte céréalière et maraîchère des plus abondantes.

B. H.

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