Les habitants de Oued El Bared ferment le CW 98

Partager

La circulation entre M’chedallah et la ville de Bouira, via le chemin de wilaya 98 a connu de sérieuses perturbations, pendant la matinée d’hier.

En effet, ils étaient plusieurs dizaines entre jeunes et adultes, à avoir procédé, dès les premières heures de la matinée, à la fermeture de ce tronçon en utilisant des troncs d’arbre, des pierres et en brûlant des pneus sur la chaussée, pour protester contre la marginalisation dont est victime leur village. Cette action est motivée selon, une lettre adressée au chef de la daïra de M’chedallah, dont nous détenons une copie, par plusieurs point ayant trait au développement local. “L’état de la totalité des routes et autres artères du village est dégradé, des chutes de tension électrique à répétition, une situation qui perdure depuis une dizaine d’années, les transporteurs privés affectés pour assurer le ramassage scolaire, n’ont toujours pas reçu leurs dus, le ramassage d’ordures n’est assuré que dans les deux écoles primaires du village, la rareté de l’eau potable, et enfin la non-inscription du projet de l’alimentation du village en gaz de ville” sont les plus importants points énumérés dans la même correspondance. Hamid Zekri, P/APC de M’chedallah qui s’est rendu sur les lieux en compagnie du secrétaire général de la daïra a été tout bonnement empêché de s’exprimer et a même été sommé de quitter les lieux par les contestataires, qui exigeaient la venue du premier magistrat de la wilaya.

Le wali effectuait pendant ce temps-là, une visite d’inspection dans la localité voisine d’Ahnif.

Il était 10h, lorsque Mme Saoudi, députée indépendante, est arrivée sur place, où elle a prit langue avec les protestataires. Cette dernière a réussi à convaincre les mécontents en les amenant à de meilleurs sentiments, ainsi la route fut dégagée et une délégation composée de quatre personnes, parmi les contestataires, a été conduite par la députée, au niveau du cabinet du wali de Bouira où ils ont été reçus dans l’après-midi par ce même responsable.

En attendant le résultat de cette réunion, les esprits sont toujours chauffés à blanc, et les villageois menacent de recourir à d’autres actions similaires au cas où leurs doléances ne seraient pas prises en charge.

Omar S.

Partager