La famille de Krim Belkacem répond à Aït Ahmed

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Lors du passage de M. Hocine Aït Ahmed dans l’émission “Point (s) de vue” de BRTV, des dérives et des dépassements ont été sciemment proférés. Il aurait été préférable pour tout Algérien de voir un homme âgé et de surcroît marabout, accomplir un pèlerinage aux lieux saints de l’Islam que de verser dans l’intox, affabuler et critiquer un valeureux martyr et père de la Révolution : Krim Belkacem.

Pour que M. Hocine Aït Ahmed s’autorise à s’exprimer sur Krim Belkacem, il doit savoir ce que parler veut dire et il doit se gargariser plusieurs fois la bouche.En effet, entre Hocine Aït Ahmed et Belkacem Krim, un précipice les sépare. Pour ne pas aller aux fonds des choses, il est énigmatique de constater que Krim est décédé et que Aït Ahmed est toujours vivant.Pour l’histoire, Hocine Aït Ahmed se vante d’être en charge d’une lourde responsabilité.

A l’entendre, c’est lui la révolution. Si les attentats qu’il se dit avoir commis en 1949 à Bordj-Ménaïel et à Dellys, font de lui un Zaïm, qu’il fasse un effort de mémoire (mémoire courte) pour se rappeler que Krim à bel et bien commencé la lutte armée en 1947, d’ailleurs, l’un de ses compagnons, Gahlez (que Dieu l’accueille en Son Vaste Paradis) a rendu l’âme vers la fin de 1948, dans une embuscade tendue par la gendarmerie coloniale.

Sur un autre plan M. Aït Ahmed, à sa sorti de prison en 1962, lui qui ne s’intéressait qu’au pouvoir, ne s’est même pas donné la peine de s’informer de ce qui est advenu des siens. Krim, colonel (moudjahid et non militariste) est vite devenu – par sa persévérance et son sens du patriotisme, le politique qui a le mérite de conduire, avec brio, la délégation algérienne aux accords d’Evian qu’il a d’ailleurs signés, seul.

Nous sommes persuadés qu’il n’admettra pas cette vérité, alors, nous lui recommandons de s’enquérir, s’il le souhaite, bien sûr, des faits tangibles en se ressourçant auprès d’anciens vrais moudjahidine, pour se rafraîchir la mémoire.Comment M. Hocine Aït Ahmed ose-t-il déclarer que Krim Belkacem n’était pas démocrate ? Alors que lui-même, lors d’un passage dans un média lourd français, avait affirmé que seuls Krim et Boudiaf (que Dieu aient leur âme) se sont élevés contre ceux qui érigent la dictature comme moyen d’arriver au pouvoir.

Durant la même période, Hocine Aït Ahmed se dit avoir évité au peuple un massacre en appelant à une manifestation où le slogan fort était : “7 années barakat”, la réalité est tout autre. Rusé qu’il est, c’était le pouvoir qu’il l’intéressait. Dans sa logique, il se sentait si près des dictateurs qui se croyaient déjà au pouvoir.

Réalisant encore une fois qu’il était distancé, il prit les armes en 1963, pas pour éviter l’effusion de sang comme il le prétendait, mais pour être acteur actif d’un affrontement, d’un autre genre et par-dessus tout, entre les frères.Cela démontre que Hocine Aït Ahmed a toujours fait de l’intox son cheval de bataille et que son empreinte est liée malheureusement à plusieurs faits troublants. Comment admettre qu’en 2002, au moment où la Kabylie était à feu et à sang.

Hocine Aït Ahmed avait ordonné à ses militants de participer aux municipales ? Ce n’est nullement l’avenir des siens qui le préoccupait, mais c’est surtout, en haut lieu, on lui a laissé murmurer que St-Egidio serait remis sur scelle. Cette concession, une autre encore, n’est, ni plus ni moins qu’un autre poignard dans le dos des Kabyles.Peut-on aujourd’hui affabuler encore et toujours sans se prémunir de l’honnêteté intellectuelle.

Ne dit-on pas : A beau mentir qui vient de loin.En dernier, souhaitant au Zaïm, une longue vie, pour que ceux qui ne le connaissent pas, auront l’occasion de le découvrir.

Pour la famille Krim Ali Krim

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