Ainsi, cette rencontre a vu la présence de professionnels dans le domaine de la production et de la réalisation, comme Abdennour Chelouche, et Mohamed Houidek tout comme elle a réuni la grande famille de l’audiovisuel, secteurs de la production, des professionnels, ainsi que des scénaristes.
Pour rappel, cette entrevue qui se déroule à chaque occasion, réunit producteurs et réalisateurs qui activent dans le domaine de l’audiovisuel et cinématographique.
Ainsi, une journée d’étude s’est déroulée le 26 mars de l’année en cours, dans la même salle, dans laquelle ce collectif de producteurs et réalisateurs a pris en compte l’analyse des relations entres producteurs et créateurs de façon générale, et lors de cette même rencontre, une étude a été établie afin de souligner les points faibles pour l’encouragement de la production.
Et à l’occasion, dix propositions ont été faites et remises aux six candidats à la présidentielle, au ministère de la tutelle dont ; le ministère de la Culture, Secrétariat d’Etat chargé de la communication, au directeur général de la télévision, Abdelkader Oulmi, lequel a dressé un état des lieux de l’audiovisuel.
Après ce court rappel de la rencontre, le réalisateur et ancien responsable du Fdatic (fonds d’aide à la production cinématographique), Lamine Merbah note que « la présence de la presse est obligatoire, pour étudier cette relation entre producteurs et télévision ».
Et constate aussi, que « les Algériens quand ils rentrent chez eux le soir, ne regardent pas la Chaîne nationale, mais préfèrent zapper sur d’autres chaînes. Il espère l’amélioration des produits audiovisuels, cette entreprise nationale de télévision algérienne reste malgré tout l’unique acquis, pour tous les Algériens, car tout simplement ces Algériens ne sont que les premiers téléspectateurs de cette Chaîne, et cet acquis est sponsorisé par ses téléspectateurs ».
Il a aussi rétorqué « qu’il faut une stratégie pour améliorer la production algérienne, qui doit être adaptable ; selon lui, c’est la stratégie culturelle ».
De son côté, Abdennour Chelouche, réalisateur, a critiqué la fondation du Fennec d’Or dont il fut l’un des fondateurs. Je me suis retiré après la quatrième édition des Fennecs d’Or, car j’ai conclu que c’était une affaire matérielle, l’intérêt pour la production algérienne passait au second plan », a-t-il ajouté.
En outre, cette rencontre a abordé les différents problèmes, dont souffre le secteur de l’audiovisuel, les différents produits qui n’ont pas vu le jour jusqu’à présent; ces derniers n’attendent que le feu vert de la télévision nationale, car d’après les animateurs du débat, l’Algérie dispose d’assez de moyens pour prendre en charge ce domaine qui diffusera l’image algérienne sur le plan international.
Kahina Idjis
