Le mouvement du sol provoque des ruptures de canalisation

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Le service de dépannage de l’Algérienne des eaux (ADE) ne trouve pas de répit, tant les fuites d’eau se succèdent à un rythme effréné. Le camion de service ne quitte plus la place du marché, particulièrement la rue Colonel-Amirouche et la rue Bounouar M’hana où les ruptures des canalisations sont devenues quasi quotidiennes. Il ne se passe pas une journée sans qu’on signale un écoulement d’eau, submergeant la chaussée.

Dès qu’une brèche est colmatée, il s’en ouvre une autre, quelques mètres plus loin. Les truyaux se détachent au niveau des points de raccordement ou cassent carrément, lors du mouvement du sol. Souvent, les réparations ne durent pas plus de quelques jours. Lors d’une intervention des services concernés, un plombier nous explique les causes de la panne : “La pression qui est exercée sur le tube est telle qu’après la rupture, les deux parties se sont écartées de plus de dix centimètres, l’une de l’autre. Pour procéder à la réparation, il faut utiliser une rallonge, de préférence en PHD, un matériaux flexible, pour relier les deux tubes.” Une situation qui tend à durer et qui crée des désagréments aux riverains, souvent surpris par des coupures intempestives. Les incidents arrivent à tout moment, de jour comme de nuit, mobilisant ainsi le service de dépannage, parfois, même durant le week-end. Les réparations ne s’effectuant qu’après la coupure du réseau, toute une partie de la ville se trouve, alors, privée de ce précieux liquide. La dernière décision des autorités, consistant à évacuer les commerces et les immeubles de la “zone de turbulence”, permettra aux employés de l’ADE d’isoler cette partie de la ville. Ce qui les libérera pour préparer “l’été” où les citoyens sont exigeants en matière d’alimentation en eaux potable. Hormis les fruits d’eau que l’Algérienne des eaux prend en charge, des mares, dont l’origine est souvent confuse, se forment indifféremment sur le trottoir ou sur la chaussée. Les rejets d’égout provenant d’un réseau dont l’efficacité est douteuse, accentuent le risque de MTH, surtout à l’approche de l’été.

A. O. T.

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