Le mazout se fait rare

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Depuis avant-hier, le décor est le même devant chaque station Naftal à travers le territoire de la wilaya de Bouira. Des chaînes interminables de véhicules lourds et de transport en commun “débordent” sur la chaussée. Une scène qui n’est pas sans rappeler les pénuries de carburant qui ont sévi par le passé. Pourtant à se fier aux déclarations de M. Akretche, P-DG de Naftal qui affirmait à l’APS qu’aucune pénurie n’a été enregistrée et que cette situation “pourrait être due à une rupture notamment en gasoil dans certains points de vente”.

Cependant, les nombreux points de vente recensés à travers les communes de la wilaya de Bouira sont toujours pris d’assaut par les automobilistes de la région et même extra muros. Du chef-lieu de wilaya, jusqu’aux limites de la wilaya de Bejaïa, sur les tronçons de la RN 05 et de la RN 26, les usagers de la route hésitent bien souvent aà effectuer des déplacements. Les bus assurant la liaison Bouira – Alger, sont contraints, une fois leur rotation assurée, d’aller faire la chaîne de longues heures avec l’espoir de faire le plein de leurs réservoirs.

C’est le cas des propriétaires de minibus de la région est de Bouira qui nous avoue avoir été obligé de se rendre à Tazmalt et même jusqu’à Ighzer Amokrane (wilaya de Bejaïa) pour trouver du mazout. Devant cette situation assez embarrassante, et surtout si elle perdure, il est à craindre que de nombreux secteurs se retrouvent paralysés du jour au lendemain. Des retombées économiques néfastes en perspective si rien n’est fait pour résoudre, non pas cette pénurie, mais cette “rupture” qui dure depuis samedi.

Hafidh B.

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