“La dissolution de l’APN n’a jamais été à l’ordre du jour”

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Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari, est revenu hie,r lors d’une émission diffusée sur les ondes de la Chaîne III de la radio national,e sur la question de la dissolution de l’APN soulevée par certains partis politiques. Il est à rappeler que cette éventualité répond d’ailleurs à une revendication du Parti des travailleurs. Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales avait d’ailleurs déclaré à la presse, lors de l’ouverture officielle du jardin d’Essai à Alger : « Pourquoi pas ? Cela pourrait avoir lieu s’il y avait une utilité. Sans cela, nous n’allons pas nous amuser à dissoudre l’Assemblée populaire nationale.» De son côté, M. Ziari a relevé hier que la dissolution de cette institution, mesure réclamée par certains partis politiques, n’a «jamais été à l’ordre du jour» et « ne présente aucun intérêt dans l’état actuel des choses ». Tout en soulignant que la seule personne habilitée à la dissoudre est le président de la République. L’invité de la radio nationale a affirmé qu’actuellement « il n’y a aucune forme de problèmes qui se pose entre l’exécutif et le législatif et qu’il n’y a jamais eu autant d’harmonie entre ces deux pouvoirs qu’en ce moment ». Sur un autre registre, et en marge de la célébration du 8 Mai 1945, le président de l’APN a assuré que la repentance de la France de ses crimes en Algérie durant la période coloniale, serait à son « honneur ». « Je crois qu’il serait tout à l’honneur de la France et des Français de faire repentance de tous les crimes dont a été responsable le colonialisme en Algérie et ailleurs. Je suis sûr que cela se fera un jour », a rajouté l’orateur lors de la même émission « En toute franchise » de ladite radio. Au-delà du très grand nombre des victimes tombées lors des massacres du 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata, ces évènements constituaient, selon l’interlocuteur, « un crime d’autant plus ignoble, qu’il a été perpétré à une période où l’Europe venait de se libérer elle-même du nazisme et de l’occupation ». En s’appuyant sur le rôle fait par les Algériens durant cette guerre, le président de l’APN a estimé qu’il est déplorable de voir ceux dont les enfants, frères et pères ont contribué à la libération de l’Europe, se faire ainsi massacrer.

Akli Slimani

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