Déroute de l’ex-GSPC dans la région

Partager

Sous forme d’embuscades ou de raids diurnes et nocturnes, la pression militaire se poursuit dans les maquis de la Kabylie où sévissent encore les serriate de l’ex-GSPC. Déjà victorieuses durant le premier trimestre de l’année en cours et ce, à plusieurs reprises, dans cette contrée, ou pas moins d’une trentaine de terroristes ont été neutralisés, les forces combinées de sécurité y ont abattu encore, ce week-end, au total, cinq éléments de l’ex-GSPC.

Trois d’entre eux ont été éliminés, jeudi drnier, aux alentours de Maâtkas, 35 km au sud-ouest de Tizi Ouzou. Et une fouille effectuée, hier matin, dans un maquis de Ghzeroual, près de Baghlia, aura permis de trouver les cadavres de deux terroristes. Ladite zone sensible, située à l’est de Boumerdès, a été encore torpillée à l’arme lourde l’avant-veille du week-end dernier.

La mobilité des hordes islamistes est quasiment empêchée, tant à Ghzerwal qu’à Sidi Ali Bounab, et dans d’autres zones situées à la limite départementale de Bouira et Tizi Ouzou. D’autant que chaque opération terroriste effectuée, ici et là, se solde tout au moins par la destruction de casmates ou de désamorçage de bombes artisanales. Ce qui s’apparente, de toute évidence, à une victoire virtuelle contre ladite organisation terroriste d’ebédience salafiste. L’on estime que les groupes islamistes armés, dont de nombreux réseaux ont été encore récemment démentelés dans les circonscription de Tadmaït, Dellys et Bordj Menaïel, n’ont aucun espoir d’échapper aux opérations ciblant méthodiquement les maquis.

En Kabylie, particulièrement, lesdites serriate sanguinaires sont désorientées, qui plus est, suite à l’élimination ou à la reddition de leurs principaux émirs, durant les deux dernières années.

Il y a quatre mois, le chef terroriste d’El Ansar, Abou Temmime, s’était rendu aux autorités militaires du côté de Yakourène. Moins de quatre semaines plus tard, l’émir de Katibet El Feth, Omar Bentitaoui, originaire de Corso, a été abattu par la BMPJ au centre-ville de Boumerdès. L’an dernier, il y eut successivement l’élimination de cinq chefs sanguinaires, entre autres l’émir de Katibet El Arkan, Khelifi Youcef, alias Abou Talha, lors d’une opération militaire aux alentours de Thénia. Ce fut le prolongement d’autres engagements ayant permis simultanément la mise hors d’état de nuire, de deux lieutenant de Drukdel, l’un à Alger et l’autre à la sortie-est de Tizi Ouzou. Ce fut la fin de cavale, surtout de Yahia Abou El Haythel, l’ex-bras droit de Hassan Hattab.

Salim Haddou

Partager