Une famille dans la rue

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Dans la nuit de samedi à dimanche vers 22 h, un incendie s’est déclaré, au domicile de la veuve Bouamarane sis dans la localité de Haizer, 10 km au nord de Bouira. “Sonelgaz a été à mainte sfois avertie quant au danger que représentait l’installation électrique… On (sonelgaz, ndlr) nous a demandé de payer pour changer le compteur”, nous explique Belkacem, fils de la locataire. Cela dit, le feu a complètement ravagé le domicile des Bouamrane, famille composée de cinq membres. Au moment où l’appartement a pris feu, seule la fille aînée se trouvait à la maison. Toutes ses tentatives pour maîtriser ce qui n’était qu’un début d’incendie, se sont averées vaines : les flammes auront le dessus. Fort heureusement, la jeunes fille s’en sortira avec des brûlures superficielles. Par contre, le mobilier et toutes autres éléments électroménagers seront consumés par le feu. Même les deux quintaux de couscous que la famille préparait pour les noces de leur petite fille y passeront. “J’ai tout perdu dans cet incendie : l’or de ma fille qui devait se marier prochainement, sa dot et tout l’argent que nous avons emprunté pour célébrer le mariage de notre fille”, se désole madame veuve Bouamrane. Selon les dires de ces sinistrés : “Sonelgaz a failli car étant averti dès le déclenchement de l’incendie au même titre que les pompiers, qui eux, sont arrivés tout de suite et qui ne pouvaient pas intervenir à cause de l’absence de la Sonelgaz qui n’arrivera qu’une fois que le feu n’avait plus rien à consumer”.Les Bouamrane s’insurgent, par ailleurs, que l’APC de Haizer n’ait pas trouvé bon d’être à l’écoute de leur détresse. Une détresse qui se lisait sur les visages des Bouamarane.

Hafidh B.

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