Hamid Ferhat, président de l’APW de Béjaïa, accompagné des membres de la commission de l’éducation de son assemblée, s’est rendu dans la journée de mardi dernier sur les lieux où Sonia I., a été assassinée par son cousin à sa sortie du CEM de Taregragt, dans la commune d’Aït Smael, le 26 avril dernier. Après cette halte, la délégation s’est rendue au domicile des parents de la défunte pour leur présenter ses condoléances et s’enquérir de leur situation après la tragédie qui les a frappés. La délégation a ensuite tenu une réunion avec la société civile et l’assemblée des parents d’élèves du CEM de Taregragt en présence du président d’APC et des élus de la localité. “Ça ressemble plutôt à une décharge publique qu’à un établissement scolaire. Ayant constaté que les voies d’accès à ce CEM sont pratiquement isolées, nous avons décidé de demander une dérogation à la direction de l’éducation pour que les élèves puissent rentrer à l’intérieur de l’établissement au moins une demi-heure avant la sonnerie. Il ne faut pas oublier que l’élève est assuré durant tout le trajet le séparant de son domicile à l’école”, dira le président de l’APW. Lors de la rencontre avec les habitants de Taregragt, le phénomène de l’insécurité en milieu scolaire a été abordé et les moyens de le traiter ont été au centre des débats. Par ailleurs, comme le dira aussi le président d’APW, la situation dans laquelle se trouve le collège de Taregragt nécessite en urgence des postes budgétaires, notamment pour le gardiennage et entretien. Bien entendu, l’insécurité dans cet établissement émane plutôt des personnes qui gravitent autour de l’école que de ceux la fréquentant. Avant de quitter cette localité, le président de l’APW informera les membres de l’assemblée des parents d’élèves qu’il est prêt avec le wali à les recevoir à tout moment pour essayer de trouver une solution à ce phénomène d’insécurité et parler du développement de la commune.
A. Gana