L’association des activités de jeunes située à la Maison de jeunes Malek Bouguermouh avec la collaboration de la Direction de la culture de Bouira a procédé ce jeudi et dès neuf heures du matin au passage des concurrents venus des établissements scolaires de la commune pour déclamer leurs poèmes à l’occasion du
8 Mai 1945. Devant un jury composé des poètes de la ville, à savoir Loucif Azzedine, Charabi, et pendant plus de quatre-vingt-dix minutes, l’occasion fut donnée à de jeunes filles et garçons de déclamer devant une assistance nombreuse, leurs propres poèmes tout en essayant de vivre et de faire vivre les présents avec la voix et la mimique.
Cette journée historique du mardi 8 Mai 1945 marquée par le sacrifice de milliers d’Algériens et d’Algériennes de la ville de Kherrata pour leur liberté. A travers leur poèmes cette nouvelle génération vient confirmer que désormais le poids de la souffrance et la douleur est un legs qui se transmet de génération en génération avec la même force et les mêmes sentiments…
Que le livre des massacres reste toujours ouvert, qu’aucune page ne soit tournée tant que les crimes ne seront pas reconnus… Enfin une pause a été décidée par le jury afin de délibérer…
La première place a été arrachée par Sihem Maâmar, la deuxième est revenue à Abir Attalah, les quinze participants ont reçu des attestations de participation et des cadeaux d’encouragements. Nous nous sommes rapprochés de Omar Reghal, directeur de la culture celui-ci nous dira : “Nous assistons aujourd’hui à la naissance du club de la poésie, j’encourage toutes les initiatives qui versent dans la protection et la préservation de notre passé et notre identité”. La cérémonie a pris fin à 13 heures…
K. Ladjal
