A l’origine de cet incident une rixe entre deux résidantes!. Ce sont justement les cris et les sanglots qui auraient engendré l’affolement chez les autres étudiantes. Il était 22 heures et le moindre bruit peut s’entendre à une longue distance. Craignant le pire, les résidantes ont vite cédé à la panique.
Elles se sont ainsi ruées de leur chambres vers les cages d’escaliers et les portes de sortie. “Je n’aurais jamais imaginé qu’il ne s’agissait que d’une simple rixe. Je pensais plutôt qu’on avait affaire à un acte d’autre genre, plus gravissime, j’ai alors couru”, raconte une étudiante.
Dans leurs mouvements d’affolement, trois étudiantes se sont fracturées les bras. Ce brouhaha a été en somme important à tel point qu’on a fait appel aux services de la Protection civile de la wilaya. Sur place, les sapeurs pompiers ont pu prendre en charge trois étudiantes évanouies.
La cellule de communication de la Protection civile a fait également état de l’évacuation de six résidantes évanouies vers le CHU de Tizi-Ouzou, car on a jugé que celles-ci ont reçu des chocs psychologiques importants, les trois blesséé ont été également transférées au même hôpital.
Tous le monde s’en est bien sortis, car les blessures des unes et des autres, n’étaient pas aussi grave pour autant.
“Il ne s’agissait donc que d’une rixe ?” doivent sûrement se dire ces résidents en se rendant compte de ce qui s’est passé. Ça peut même leur données matière à rigoler, n’est ce pas ? Pour certaines, il s’agit là d’un cas de violence enregistré dans une enceinte universitaire, un fait déjà gravissime rien que pour sa nature qui peut interpeller les consciences. Cet acte met encore, en fait, sur le tapis la violence qui gagne de plus en plus les lieux de savoir et d’éducation ; les écoles et les universités. Avant, c’était les “extras” qui sont montrés du doigt en multipliant les agressions contre la famille estudiantine, mais ce qui s’est passé avant-hier, était, selon nos informations, en tous cas, une rixe entre étudiantes !
Ainsi, c’est l’insécurité de ces étudiantes qui se trouve menacée une fois de plus.
Il ne se passe pas une semaine sans qu’un fait divers menaçant la vie des étudiantes soit signalé. Il y a à peine quelques jours, un étudiant en sciences juridiques a été agressé à l’arme blanche par un extra. Dimanche passé, une étudiante a été heurtée par un bus de transport universitaire…
Ce ne sont là que deux exemples d’une liste qui reste, longue des dépassements contre ces étudiantes.
Mais que reste-t-il quand les étudiants se retournent contre eux ? On doit également se demander, à ce rythme de violence infernal, ou va l’université Mouloud-Mammeri. Une université qui n’a pas été, en outre, épargné par “ le cycle” des grèves à répétition destinées à réclamer des manques infrastructurels et pédagogiques qui n’en finissent pas. Il y a eu même une grève de la faim qui a été menée par un groupe d’étudiants à Hasnaoua au début de cette année. Le mal est-il aussi profond ? La question reste posé.
M. O. B