“Je rends hommage à mes parents qui se sont sacrifiés pour que nous soyons heureux”

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Gelé depuis la campagne électorale, le café littéraire de la Maison de la culture Toas Amrouche de la capitale des Hammadites vient, enfin, de reprendre depuis jeudi 14 mai 2009, avec comme invité du jour, Azzoug Begag, qui n’est pas à présenter puisqu’il a occupé la fonction de ministre au sein du gouvernement de De Villepin sous la présidence de Jacques Chirac. Après la présentation biographique traditionnelle de l’invité du jour, Azzoug Begag, Docteur en sciences économiques, écrivain politique, mais aussi auteur de plusieurs paroles de chansons, et bien entendu, ministre français –délégué à la promotion de l’égalité des chances– sous la présidence de J. Chirac, Azzoug Begag, visiblement ému par l’affluence record du public bougiote venu le voir, parlera durant une heure de son parcours personnel de Franco-Algérien fier de ses origines qu’il a toujours clamé haut et fort en France.

D’ailleurs, il dira : “Mon père ne savait pas lire, je lui ai donné un nom. Mon père ne savait pas écrire, je suis devenu écrivain. Mon père ne savait pas parler le français, je suis devenu ministre du gouvernement français”, avant de rajouter : “Je rends hommage à mes parents qui se sont sacrifiés pour que nous soyons heureux”.

Bien que le café littéraire ait pour vocation parler de l’œuvre de l’invité, ce jeudi 14 mai 2009 a été une exception puisque le public était venu plutôt pour rencontrer un ancien ministre français d’origine algérienne d’autant plus que Azzoug Begag a toujours défendu la cause de ses compatriotes et a beaucoup écrit sur l’immigration. L’invité du jour, bien qu’ému, n’a pas perdu son sens de l’humour en parlant de certaines situations qu’il a vécues en France, notamment durant sa jeunesse. Concernant la capitale des Hammadites, il avouera que cela fait 25 ans qu’il n’y a pas mis les pieds même si, durant ses vacances qu’il passait dans la capitale des Hauts-Plateaux, il venait souvent avec des amis sétifiens à Tichy, mais sans arriver à Béjaïa. Enfin, Azzoug Begag déclarera quand même que “C’est très difficile d’avoir des responsabilités politiques”.

A. S.

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