Des travaux d’aménagement, à l’arrêt depuis plus d’un mois, n’en finissent pas de causer des désagréments aux citoyens contraints de fréquenter la route de Akkar, une traverse reliant la RN 71 à la RN 15. La pose de pavés pour délimiter un trottoir dont l’utilité en rase campagne, reste à démontrer, n’a fait que rétrécir la chaussée, déjà étroite. Si les véhicules légers arrivent tant bien que mal à se croiser, le passage d’un seul poids lourd crée des bouchons inextricables. Au bas de la côte, la chaussée est grignotée d’un côté par le trottoir et de l’autre par les fossés, mal rebouchés des canalisations de gaz. Il ne reste de place que pour une seule voiture. Les trottoirs en chantier, sont devenus impraticables depuis qu’on les a recouverts de sable grossier (tout venant). Ils devraient être bétonnés depuis déjà longtemps. La situation n’arrange personne. Piétons et automobilistes sont unanimes à dénoncer ce laisser-aller sur une route, pourtant fréquentée, quotidiennement, par les responsables. «On aurait mieux fait de laisser la chaussée en l’état et reboucher les trous, en attendant de faire les choses dans les normes» estime un automobiliste. personne n’est à l’abri d’un accident qui peut survenir à tout moment. Les lycéens ou les gens qui se rendent à l’hôpital, se mettent en danger en marchant carrément, sur le peu d’asphalte qui recouvre encore la chaussée. Ce n’est d’ailleurs pas, la première fois qu’on commence des travaux sur ce tronçon et qu’on les abandonne. Le chemin, reliant le lycée à l’entrée de la ville, attend toujours la fin des travaux de «ses trottoirs», entamés il y a… trois ans. Cette mauvaise habitude, consistant à ne jamais terminer les travaux entamés, commence à faire jaser.
A. O. T
