Dans ses approches, dans le contexte même de sa création et l’image qu’il reflète, le Croissant-Rouge qui a été crée en 1956 peut se vanter d’avoir mené sa mission à bien, néanmoins des carences sont apparues où certaines franges de la société ne trouvent pas en cette institution de l’Etat, une ouie envers laquelle, elles peuvent vider leurs apathies.
Cette société de secours volontaire des pouvoirs publics compte aujourd’hui 25 000 volontaires et 130 salariés.
Son rôle consiste en la mise en œuvre de tous les moyens disponibles afin de mener des missions humanitaires et de prévention et alléger les souffrances des plus vulnérables sans distinction de races, ni de religions, de conditions sociales ou d’appartenance politique.
Néanmoins, cette institution joue-t-elle son rôle convenablement ? Est-ce que les missions qu’elle mène sont-elles à la hauteur de l’image qu’elle veut promouvoir ?
Chez nous où les problèmes et les maux sociaux sont multiples et complexes, le Croissant-Rouge s’est fabriqué une image de réservoir de fonds caritatives vu que c’est sa mission principale ainsi qu’une insuffisance concernant la prise en charge de certaines franges de la société à l’image des victimes du terrorisme, des sinistrés des catastrophes naturelles ainsi que les SDF.
Le nom du Croissant-Rouge, est souvent cité lors des mois de ramadhan avec les » restos El Rahma « , mais comment s’organise cette institution dans la prise en charge des plus démunis durant le reste de l’année ? Accueil, service, suivi psychologique et aide humanitaire parsemé par des démarches controversées par certaines personnes qui se trouvent dans le besoin.
Les principes d’humanisme, la notion d’assistance à personne en danger ou l’ethique sont vivement recommandés pour faire partie de cette société et dont on se souvient durant les années de braise, mais le lieu a été coupé mais sans dévier de ses vraies actions cumulées et primordiales telles que le rétablissement des liens familiaux, la psychologie, la santé, la sensibilisation, la prévention ainsi que le droit international et humanitaire. Mais cette solide institution est basée principalement sur sept principes fondamentaux : l’humanité, l’impartialité, la neutralité, l’indépendance, le volontariat, l’unité et l’universalité.
Pas autant que cela, vu la corruption dénoncée par certains canaux de presse tels les détournements qui sont les dessous cachés de cette institution où des scandales il y’a quelques temps, ont défrayé la chronique.De toutes les façons, l’habit ne fait pas le moine et nul n’est parfait et on ne peut que saluer le travail accompli par le Croissant-Rouge et rendre un vibrant hommage à cette corporation.
Hacène Merbouti