Le maire serait destitué

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A en croire ce qui est contenu dans une missive du chef de daïra adressée aux élus de la municipalité, le maire de l’APC d’Aït Aïssa Mimoun aurait été relevé de son poste. La lettre portant invitation à une réunion extraordinaire de l’assemblée populaire communale d’Aït Aïssa Mimoun est on ne peut plus claire à ce sujet. “L’ordre du jour portera sur le déblocage de l’assemblée (…) et la désignation d’un nouveau président d’APC parmi la liste majoritaire, conformément aux dispositions des articles 48 et 51 de la loi”.

Net et précis, le chef de daïra fait référence à l’article 15 de la loi n°90-08 du 7/4/1990 relative à la commune. Mais pas seulement. Il fait également part d’un message portant n°7 daté du 6 mai 2009 dont le wali serait l’auteur. La destitution du maire a-t-elle alors été ordonnée par le wali, possible. Mais pas sûr. Mais le grand hic n’est pas dans ce détail, car il se trouve que la dite réunion convoquée pour le 11 mai dernier à 10 heures au siège de l’APC “s’est tenue en présence de six élus et du chef de daïra”, confirme un élu présent. En somme, ces derniers représentent l’aile contestataire qui réclame le départ du maire en place. Le maire FFS, le deuxième vice-président, et le troisième élu de ce même parti ont boudé la rencontre, ce sont donc les trois élus RCD, les deux FLN et l’élu RND qui ont pointé sans toutefois parvenir à concrétiser l’ordre du jour projeté à savoir “la désignation d’un nouveau maire dans la liste majoritaire”. Depuis, aucune avancée notable n’a été enregistrée mis à part que les six clament la destitution annoncée du maire décrié. Pour rappel, les six ont procédé depuis le 20 août dernier au retrait de confiance au dit maire “pour sa gestion autoritaire, la conclusion de marchés de gré à gré sans couverture financière à des proches parents et amis…” Ces accusations sont assumées par M. Sliman élu FLN.

A. T.

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