Devant cet état de fait, un projet d’extension en vue de réaliser une annexe dans l’enceinte même de la mairie évalué à seize millions de dinars lui a été accordé. Nous avons appris que l’étude du projet a été finalement confié à une entreprise. Certes, cette nouvelle réjouit tout le monde, mais pour le maire de la municipalité l’enveloppe s’avère insuffisante.
“Après toutes les études et en raison d’autres facteurs, nous avons trouvé que son financement est insuffisant. Le projet est évalué au double de la somme accordée. Il faudrait donc demander sa réévaluation”, nous a répondu à ce sujet, M. Hamou Didouche, en sa qualité de P/APC.
Cette annexe est tant attendue si bien qu’elle est devenue une urgence. Pour en savoir plus sur les problèmes que rencontre le service d’état civil, nous avons approché un agent de bureau.
“C’est le service qui en souffre beaucoup. Nous avons du monde toute l’année, plus particulièrement aux rentrées scolaire et universitaire, et après la proclamation des résultats du bac. Vraiment, c’est un calvaire pour tous. Il nous manque beaucoup d’espace”, nous a confié notre interlocuteur. Alors que du côté des usagers, c’est la grogne bien que le personnel essaie de satisfaire tout le monde.
Avec ses cinquante mille habitants sans prendre en compte les autres qui viennent des communes d’Aït Yahia Moussa, de Frikat ou de Aïn Zaouia, cette mairie se trouve submergée. Peut-être qu’avec la réalisation de cette annexe et pourquoi pas au moins deux antennes locales, cela réduirait un tant soit peu cette grande pression sur la mairie de Draâ El Mizan. L’heure est à la décentralisation et au rapprochement de l’administration du citoyen. L’annexe réalisée à Boufhaïma doit être prise comme exemple.
Amar Ouramdane