Ainsi, nous apprenons, de sources dignes de foi que de sérieuses tractations se font actuellement entre les élus de la mairie en vue de dessiner ne serait qu’une première monture de la future composante de l’exécutif.
Mais, à se fier à nos sources, la chose bute toujours sur l’aspect politique des futures alliances, lesquelles ne peuvent se faire sans concessions et contreparties.
En effet, toujours selon les informations en notre possession, un groupe de 14 élus s’est rencontré dimanche dernier dans un établissement de Tizi-Ouzou pour discuter des probables schémas de l’exécutif que peine à s’installer. 9 élus du FLN (sur les 12 qui compte la mairie) auraient débattu avec leurs homologues du RCD (au nombre de 4 élus) et du RND 4 pour “pour accrocher” d’une préparation d’exécutif au P/APC, qui, il faut le noter, était absent lors de cette rencontre.
Nos sources ajoutent que ladite proposition n’aurait pas convaincu M. Belhadj, sinon, comment expliquer le fait que ce dernier “préside” une toute autre “ réunion”, dès le lendemain ( hier NDLR) en compagnie des deux élus FLN, absents à la rencontre de la veille, et d’un troisième élu FLN ayant pris part à la même rencontre. Comble du paradoxe, nos sources attestent que le maire a également invité les six élus du FFS, un autre du RND et un élu du RCD pour négocier une nouvelle alliance. Résultat des courses, il semble que ces deux rencontres distinctes n’auraient abouti à rien de concret, car, même si le P/APC pouvait convaincre les élus du FFS, il serait évident que ceux du RCD et du RND feront un forcing immédiat pour tenter de bloquer l’alliance, ou, du moins, la retarder. De fait, tout porte à croire que le feuilleton des tractations a toutes les chances de s’inscrire dans la durée.
L’installation de l’exécutif et la gestion des affaires de la commune peuvent attendre… !
Smaïl Rabhi