Dix logements RHP inscrits

Partager

Bien qu’elle soit érigée au statut de commune par décret en 1971, la municipalité d’Aït Yahia Moussa accuse un grand retard en matière de réalisation de logements. Son parc immobilier ne dépasserait pas cent cinquante unités.

Le premier facteur à l’origine de ce manque, si besoin est de le rappeler, est l’inexistence d’assiettes foncières publiques pouvant accueillir les projets. Dans cette commune rurale, les citoyens préfèrent construire dans leurs villages.

D’ailleurs, la formule de l’habitat rural avec l’aide de l’Etat est la mieux sollicitée. Notons dans ce sillage qu’au chef-lieu, il existe une cité de recasement.

Nombreux sont les habitants qui ont déjà porté des transformations aux anciennes habitations. Pour le moment, concernant les projets en matière de logements, il est attendu que l’OPGI lance trente habitations. Par ailleurs, cette municipalité vient de bénéficier d’un quota de dix logements dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire.

“Le choix de terrain a été fait”, nous a confié le P/APC. Et d’ajouter : “Nous attendons les consultations”. Indubitablement, ces dix unités viendront à point nommé soulager les demandeurs de logements.

A Aït Yahia Moussa, comme tout ailleurs au niveau des communes de la wilaya, des logements sont encore squattés depuis 2002. Les squatteurs attendent leur régularisation car ils disent qu’ils ont occupé ces logements parce qu’ils n’ont pas où habiter. La crise de logement est loin d’être gagnée dans cette municipalité déshéritée et pauvre.

Amar Ouramdane

Partager