Les travaux de réaménagement de cette cité concernant le lot voirie déclenchés depuis une semaine commencent à redonner un visage présentable à cette cité résidentielle. Sa dégradation assez remarquable avait été dénoncée à maintes reprises par les résidents qui profitent de n’importe quelle visite des officiels pour les interpeller et attirer leur attention sur l’état lamentable des lieux, au point de finir par faire réagir le wali qui ordonna la prise en charge de l’opération sur le chapitre des projets sectoriels. Le réaménagement consiste en le revêtement des allées en bitume au grand soulagement des citoyens qui en finiront ainsi une bonne fois pour toute avec la poussière en été la boue en hiver et les multiples trous et nids de poule qui truffent et déforment l’ensemble des voiries, sur lesquels butent les enfants et personnes âgées. Cependant et ne dérogeant point à ce qui semble s’ériger désormais en une règle universelle chez nous, pour exemple, cette opération de revêtement menée tambour battant par l’entreprise détentrice du marché a provoqué des retombées négatives sur d’autres ouvrages telle que l’obstruction de nombreux regards d’évacuation des eaux de pluie, ainsi que des plantes ornementales et des arbustes qui ont été copieusement aspergées de goudrons liquides, de sorte que ces plantes qui ont mis plusieurs années pour pousser n’ont aucune chance de survie ou de s’en sortir indemnes après ce bain spécial à base de bitume toxique. Cependant, personne n’a pensé à un système de protection de cette verdure pour l’épargner d’une mort certaine. «Plusieurs autres quartiers de la nouvelle ville bénéficieront de la même opération de réaménagement», apprend-on auprès du P/APC de M’chedallah. Espérons que les espaces verts des cités ciblées ne connaîtront pas le même sort que ceux de la cité Boukrif Aïssa et que les services techniques chargés du suivi des travaux veilleront à ce que l’opération soit menée à terme sans trop de dégâts sur les autres ouvrages et les équipements d’embellissement. Des services qui doivent surtout veiller à l’application du principe de la remise en l’état des lieux, une close incontournable figurant sur les cahiers des charges des entreprises. Une close peu ou pas du tout respectée par la plupart des opérateurs avec des cas flagrants dénoncés ça et là par la presse écrite, à travers le territoire national.
Oulaid Soualah