Alger retrouve ses couleurs…

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Les défilés de voitures ont commencé dès samedi dernier, une façon de se plonger dans l’ambiance d’un match pas comme les autres, une confrontation sur un air de bataille psychologique et les Verts l’ont fait hier en humiliant les champions d’Afrique de Hassan Chehatta par un score sans appel 3 -1.

Dès le coup de sifflet final, les Algériens ont investi les rues pour fêter comme il se doit cette victoire tant espérée pour le football qui en avait vraiment besoin pour redorer son blason.

A Alger comme partout dans les grandes villes algériennes, les cortèges de voitures ont défilé jusqu’à une heure tardive de la nuit afin de marquer comme il fallait cette victoire.

Des embouteillages monstres se sont créés, les youyous fusaient de partout, des balcons d’immeubles, des voitures ainsi que des bus mobilisés pour l’occasion. La quasi-totalité des voitures était ornéee du drapeau algérien. « One two three viva l’Algérie » et « Djibouha y’a loualed » tels étaient les slogans qui revenaient le plus sur les lèvres des Algérois. Même les jeunes filles se sont jointes à la fête afin d’exprimer leurs joies. Les écrans géants installés à la place du 1er Mai et la Grande Poste transmettaient encore les images du match. Des vieilles et des enfants ont quitté leurs maisons pour se joindre à la foule.

De la rue Didouche Mourad à la place des Martyrs, une file énorme de voitures s’est arrêtée et leurs occupants sont descendus dans les rues drapeau algérien à la main.

Alger n’a pas connu cette ambiance depuis 2004, date de la qualification des Verts aux quarts de finale de la Coupe d’Afrique à Sousse, en battant ces mêmes Egyptiens. Quelques incidents ont été enregistrés dans la capitale où certains édifices publics ont été saccagés.

La fête s’est poursuivie jusqu’à quatre heures avant que les fans des Verts ne se dispersent et rentrent chez eux en espérant que l’équipe nationale se qualifiera pour le Mondial en Afrique du Sud tout en leur promettant une fête grandiose. Quand on sait que l’Algérie n’a pas connu la joie du Mondial depuis 23 ans…

Hacène Merbouti

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