L’eau se fait rare

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C’est l’été, les villageois continuent à subir le calvaire, plusieurs hameaux sont restés sans eau. Les habitants d’Aït Abdelmoumène, un village distant de 3 km du chef-lieu de la commune de Tizi n’Tleta, sont depuis 15 jours privés d’eau. A l’approche de la saison estivale, l’appréhension ne cesse de prendre de l’ampleur quant à l’approvisionnement en eau potable des foyers de la localité.

Cette situation à laquelle font face les citoyens de cette bourgade à des degrés différents est la conséquence de l’inaptitude du procédé inaproprié pour assurer les besoins en eau de la population qui ne cesse d’augmenter.

“C’est insuffisant ! On ne recevait l’eau que 6 heures par semaine et plus grave encore, c’est qu’il y a des foyers qui sont totalement privés de cette denrée”, se lamente un citoyen de Tassoukit. “Vous savez, on a fini par s’y faire et puisque on sait que le problème est indépendant de la volonté de nos responsables locaux, les raisons de ce manque dont nous souffrons quotidiennement est dû dans la distribution qui se limite à 6 heures par semaine au niveau de la commune de Béni Douala”, témoigne un sexagénaire du quartier d’Aït Aliouahmed. Beaucoup de familles continuent à s’alimenter des sources naturelles et des fontaines publiques. Pour cela, les habitants de ce village dénoncent la pénurie d’eau et menacent de passer à l’action si des améliorations ne voient pas le jour.

Mouloud Zerbout

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