Selon un bilan de la Protection civile rendu public mardi, trente-huit personnes ont trouvé la mort et 753 autres ont été blessées dans 613 accidents de la circulation durant la période allant du 30 mai au 5 juin derniers. Parmi ces accidents, celui de Bouira demeure le plus meurtrier avec cinq morts. Les wilayas les plus touchées sont Alger, Sétif, Bouira et Bordj Bou Arréridj. Quant aux raisons de ces accidents, elles demeurent toujours les mêmes la perte de contrôle du véhicule, l’excès de vitesse, les dépassements dangereux, la négligence des piétons, le non-respect de la distance de sécurité, le non-respect de la priorité et les manœuvres dangereuses selon la Protection civile. Concernant les évacuations sanitaires, les services de la Protection civile ont enregistré, durant la même période, neuf décès par asphyxie, alors que cinq autres personnes ont été sauvées par les équipes de secours. Le facteur technique demeure minime dans les accidents et il n’est responsable que dans 5 % des cas, ajoute la protection civile. Ainsi la multiplication des radars aux abords des autoroutes ne semble pas dissuader les automobilistes qui sombrent dans l’excès de vitesse. A noter que l’excès de vitesse est la principale cause des accidents de la circulation en Algérie ainsi que dans les autres pays d’Europe et d’Amérique. Pr ailleurs, après quelques jours de l’ouverture de la saison estivale, les unités de la Protection civile ont enregistré le décès de huit personnes noyées dans des réserves d’eau dont trois cas survenus dans des retenues d’eau et quatre autres dans des puits.
Hacène Merbouti