Il faut croire que les problèmes de circulation que connaît la ville de Aïn El Hammam, depuis un certain temps, sont étroitement liés à la présence des fourgons de transport. De par leur nombre et la multiplication des rotations qu’ils effectuent, durant la journée, ils occupent une place non négligeable, dans l’échiquier du plan de circulation de la ville.
Ainsi “le coupable” est tout désigné dès que l’on signale des bouchons à répétition, au centre de Michelet. C’est, en effet, la troisième fois, en quelques mois, que les transporteurs à destination des “Ath Menguellet” doivent changer de place.
Du centre de la place du marché qu’ils ont toujours occupée, ils ont été, il y a moins de trois mois, transférés quelques centaines de mètres, en arrière mais toujours au centre de la rue Colonel Amirouche. Pour des raisons évidentes de sécurité, les usagers n’ont pas éprouvé trop d’inconvénients à s’y adapter. Depuis samedi dernier, c’est l’entrée est qu’on leur a désignée comme nouvelle station.
Ils sont depuis, installés le long du trottoir faisant face au monument pour y déposer ou charger leur clientèle.
Comme le centre, notamment le marché hebdomadaire, s’en trouve éloigné, les personnes âgées ou les malades éprouvent bien des difficultés à rejoindre leur “transport”, après avoir rempli leur couffin de provision. Située au lieu dit “Thiqerrabin” la nouvelle station devrait, logiquement, permettre la fluidité de la circulation jusqu’à la rue des cordonniers.
Malheureusement, au vu de ce que nous avons remarqué, c’est l’effet inverse qui s’est produit, à plusieurs reprises, la journée. La partie libérée, près de la place, est vite squattée par des étals ou des “réservations” par des obstacles en tous genre alors qu’elle aurait servi au stationnement, devenu si rare, ces derniers temps.
Par ailleurs, certains conducteurs de véhicules particuliers et même des transporteurs, profitant des moments d’absence des éléments de la sécurité, empruntent la rue à contresens, sans regard aucun aux panneaux d’interdiction.
Il s’ensuit alors des bouchons inextricables qui ne trouvent d’issue que grâce à l’intervention des âmes charitables. Notons que toutes les stations de véhicules de taxis, collectifs ou individuels, ont connu des réaffectations sans que le problème de la circulation soit réglé pour autant. Ce qui prête à penser que la solution se trouverait peut être ailleurs.
A. O. T.