Désormais, les personnes préoccupées par divers problèmes qu’ils soient familiaux, professionnels, en conflit avec un organisme quelconque ou victimes de violence, ont la possibilité de consulter, à titre gratuit, une juriste pour connaître «les procédures juridiques à suivre» avant de saisir les instances judiciaires, apprend-on de Nadia Bouhitem, juriste de la Laddh de Bgayet. Ce service, indique notre interlocutrice, se veut a priori un cadre pour une prise en charge effective des problèmes des citoyens. L’écoute, ajoute-t-elle, revêt une importance capitale dans tout processus de prise en charge psychologique. Elle constitue, résume-t-elle, la phase la plus déterminante du processus avant de passer à d’autres étapes. «Avant de suggérer au citoyen de saisir la justice qui reste à mon avis l’ultime recours, il faut qu’on daigne au préalable l’écouter pour cerner son problème, le tenir informé, le conseiller et ensuite l’orienter.
C’est dans cet esprit que s’inscrit notre mission, soit au niveau du siège de l’Etoile culturelle d’Akbou à Sidi Ali ou au CDDH de Bgayet» explique-t-elle.
L’ouverture de ces deux bureaux pour des consultations juridiques, indique-t-elle, va permettre aux citoyens de prendre connaissance d’un côté de la nature juridique de leur affaires et de l’autre, les procédures à suivre avant qu’ils ne saisissent officiellement la justice pour qu’ils soient rétablis dans leurs droits.
«Après avoir cerné leurs problèmes, nous conseillons toujours aux citoyens d’opter pour la conciliation sans recourir à la justice. Dans le cas contraire nous faisons en sorte d’aider dans la mesure du possible le citoyen à constituer son dossier et saisir la justice», précise-t-elle.
Il y a lieu de signaler en outre que les consultation juridiques se font tous les jours de la semaine au siège Sidi Ali de l’association Etoile culturelle à Akbou et les dimanches au centre de documentation en droits de l’homme (CDDH) à Bgayet-ville.
Dalil S.