Hier matin, vers 10, plusieurs dizaines de personnes se sont agglutinées devant le portail du siège de l‘APC de Haïzer pour s’opposer à l’ouverture de la mairie.
Une mairie en situation de blocage et dont les portes sont fermées depuis près d’un mois, en l’absence de consensus.
Le premier magistrat de la wilaya, Ali Bouguerra, était intervenu à maintes reprises pour convaincre la population de rouvir les portes de cette institution.
Malgré les pourparlers et l’intervention du chef de cabinet, un niet catégorique a été l’unique réponse des contestataires qui exigent, tout simplement, le départ des 9 élus de l’APC. Ni le chef de daïra, ni le chef de cabinet du wali n’auront réussi à faire entendre raison aux citoyens de Haïzer.
“C’est la loi qui sera appliquée dans toute sa rigueur pour que la mairie rouvre ses portes aux citoyens” dira le chef de cabinet du wali, pour conclure la discussion infructueuse entamée avec les protestataires.
Une phrase qui laisse entendre que les forces de l’ordre devraient être appelées pour la réouverture de certains services de l’APC. Car à l’heure actuelle, la gestion des affaires courantes est administrée par le chef de daïra de Haïzer.
Selon les différents interlocuteurs interrogés sur place, le siège de l’APC rouvrira ses portes dès le départ des 9 élus constituant l’assemblée.
Une exigence réfutée par un autre groupe de dissidents qui eux, soutiennent le maire de la commune, mais qui exigent le départ des autres élus.
Deux versions différentes mais qui ne trouvent, jusqu’à l’heure actuelle, aucune solution intermédiaire. Toutefois le chef de cabinet du wali a solennellement promis aux citoyens que “la mairie sera ouverte au public dès demain” (aujourd’hui ndlr).
H. B.