Les psychologues demandent l’intervention du président de la République

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Le rassemblement auquel a appelé le Syndicat national des psychologues (Snapsy), devant le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a été tenu hier. Une action qui intervient, faut-il le rappeler, suite au « mutisme et à l’indifférence de la tutelle quant à notre principale revendication, à savoir la classification du psychologue dans la catégorie 13 avec la garantie de la graduation dans le cursus professionnel ». Un dispositif policier était également au rendez-vous. Les psychologues, qui se sont rassemblés hier devant le ministère de tutelle, ont demandé l’intervention du Président pour débloquer cette situation. Ils ont également interpellé Saïd Barkat pour défendre leur cause auprès du Premier ministre ou du ministre du Travail. Une quarantaine de psychologues scandaient « Saïd Barkat, barakat, barakat « ,  » Bouteflika au secours « ,  » psychologues en colère « ,  » ouvrez les portes des négociations « . Selon Khaled Keddad, président du Snapsy, le ministère de la Sûreté n’a pas affaibli toutes les procédures avec la direction de la fonction publique. Ce dernier a accusé la direction des ressources humaines d’avoir été derrière le blocage du dossier en question. Après un rassemblement de plus d’une heure devant le ministère, les psychologues ont été informés que leur dossier est au niveau de la direction générale de la Fonction publique. Ces derniers ne voulaient rien savoir à ce sujet, ils ne demandaient que du concret. «Nous ne somme pas des marionnettes, nous voulons du concret », ont-ils tonné. M. Keddad a réitéré son mécontentement quant à la position de la direction générale de la Fonction publique qui ne veut toujours pas admettre l’accord signé entre le syndicat et la tutelle concernant la classification des psychologues à l’échelle 13 au lieu de 12. Après de maintes tentatives pour le dénouement de leur situation, les psychologues semblent ne pas trouver une oreille attentive à leurs revendications, notamment celle liée à la classification. Le syndicat des psychologues, qui se dit déterminé à aller jusqu’au bout de ses revendications, a adressé une lettre au président de la République et une autre au Premier ministre, dans lesquelles il a énuméré toutes ses préoccupations, les 6 et 8 juin dernier.  » Mais jusqu’à l’heure actuelle aucune réponse ne nous est parvenue « , a déploré le président du Snapsy. Lors de ce sit-in, un photographe a été interpellé par les éléments de la sécurité nationale pour lui réquisitionner son matériel (caméra). Afin de faire plus de pression sur les pouvoirs publics, les psychologues comptent observer un autre sit-in aujourd’hui, devant la direction générale de la fonction publique.

Lemya Ouchenir

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