La Dépêche de Kabylie : Présentez-vous à nos lecteurs
Fayaçal Mehdaoui : Je m’appelle Fayçal Mehdioui, j’ai 16 ans. J’ai commencé la pratique de cette discipline en 1996 au sein de notre ancienne équipe, le SSSA, avant d’opter pour l’EMSA dans la spécialité de coureur de haies, les sauts et les épreuves combinées.
J’ai réalisé les minimas pour le championnat d’Afrique, qui aura lieu au mois de juillet prochain à l’Ile Maurice, en 110 m haies et 400 m haies, je rêve de décrocher une médaille lors de cette compétition.
En parlant de médailles, vous n’avez pas peur du manque d’expérience, vous qui n’avez que 16 ans ?
Pas du tout car j’ai déjà de l’expérience dans ce domaine et j’ai déjà participé à 2 Championnats du monde : un en cadet en République tchèque (Ostrava), un autre en junior sans oublier le championnat du monde scolaire cadet en France, donc, j’ai le niveau et je vais essayer de faire mieux en améliorant mes performances
Recevez-vous des aides des autorités locales au niveau de Sidi-Aich ?
La seule aide que je reçois est celle de mes entraineurs, et de ma famille, aucun responsable, que ca soit au niveau de l’APC ou de la Daira, n’est venu nous féliciter au moins moralement après une bonne performance, ils ne s’intéressent qu’au football.
Mais on est habitués à ce genre de comportement car depuis longtemps, ces responsables n’ont rien fait pour l’athlétisme à Sidi-Aich,
L’infrastructure à Sidi-Aich est quasiment inexistante : comment vous faitesvous pour préparer convenablement pour les différentes compétitions ?
Nous nous ne disposons même pas du minimum et plusieurs clubs travaillent dans un même stade, avec un club de football et ses petites catégories, donc l’infrastructure à Sidi-Aich n’existe même pas pour la pratique du sport en général et pour les 2 clubs d’athlétisme en particulier.
Nous comblons ce manque d’espaces par notre grande volonté ainsi que celle de nos entraineurs qui se donnent à fond par amour à cette discipline.
Quel est l’objectif de Faycal à moyen et long termes ?
Ma devise est d ‘aller doucement pour arriver sûrement. Pour le moment je ne pense qu’à la compétition la plus proche, à savoir le Championnat d’Afrique où je souhaite décrocher une médaille et après on pensera aux prochaines compétitions.
Entretien réalisé par Zahir Hamour